Lomami : à Ngandajika, Robert Kaniki-Mesu révèle les obstacles au développement et les candidats à ne pas élire

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Candidat député national nº16, dans la circonscription électorale de Ngandanjika, Robert Kaniki-Mesu Tshiakatumba a donné son discours de campagne électorale portant sur « les obstacles au développement du territoire de Ngandanjika ». C’est à l’occasion de la double cérémonie de présentation au public et vernissage de son livre « Ngandanjika et son destin : les raisons d’appartenir au Kasaï-Oriental », organisée ce samedi 16 décembre 2023, dans la salle Mgr Tharcisse Tshibangu Tshishiku, que l’élu de Ngandanjika s’est adressé aux d’autorités coutumières, aux responsables mouvements de la société civile et à la population de Ngandanjika réunis en présentiel et relayés en direct par la radio Ditunga et plusieurs chaînes Youtube sur Internet.

Les obstacles majeurs au développement du territoire de Ngandanjika

Dans son discours de campagne électorale, Robert Kaniki-Mesu Tshiakatumba a énuméré quatre obstacles majeurs qui freinent le développement de Ngandanjika que sont le rattachement de Ngandanjika à Lomami, les conflits fonciers et de pouvoir coutumier, l’absence des investissements de l’Etat et le manque de la formation de l’homme. 

Dans l’idée du premier obstacle, le président général de la Mutuelle du territoire de Ngandanjika a invité les fils et filles du territoire vert à plus d’engagement, cette vertu suprême que Lumumba a enseignée. Dans le cadre du combat de retour au Kasaï Oriental, il a noté que l’ouvrage qu’il a publié est un testament politique qu’il met à la disposition des Gantois, des Baluba et du décideur. 

Pour le deuxième obstacle, il a dénoncé les conflits fonciers et de pouvoir coutumier qui font reculer Ngandanjika. Toutefois, il a noté avec succès la résolution par sa facilitation et/ou médiation de plusieurs conflits, notamment dans les secteurs de Ngandanjika, de Ciyamba, de Baluba Shankadi et dans la chefferie de Bakwa Mulumba.

Par rapport au manque des investissements de l’Etat dans le territoire de Ngandanjika, Robert Kaniki-Mesu Tshiakatumba a félicité et encouragé le Président de la République, candidat n⁰20, pour l’initiative du Programme de développement local des 145 territoires. Cependant, l’élu de Ngandanjika a exprimé son regret de constater que les ouvrages scolaires et sanitaires en construction – à Bakwa Mulumba, à Kalambayi, à Ciyamba, au secteur de Ngandanjika, au centre de Ngandanjika – dans le cadre dudit programme ne sont toujours pas terminés et livrés comme c’est le cas ailleurs. 

Abordant le quatrième obstacle lié à la formation de l’homme, Robert Kaniki-Mesu Tshiakatumba s’est félicité du travail qu’abat l’Asbl Projet Ditunga dont il est cofondateur et trésorier depuis près 20 ans. Il a également annoncé la construction sur fonds propres d’une école primaire à Kanyaka (secteur de Ngandanjika) et le don des tôles à plusieurs écoles de Ngandanjika.

Les catégories dangereuses des prétendants députés dont il faut se méfier aux élections 

Revenant sur les candidats députés à élire aux élections du 20 décembre 2023, le candidat député national nº16 a présenté cing catégories dangereuses dont il faut absolument se méfier. Il s’agit de politiciens nommés, de personnes cupides et malhonnêtes, les papas et mamans bonheur, le embrouilleurs, les féministes.

Pour Robert Kaniki-Mesu Tshiakatumba, les politiciens nommés ne sont pas à élire parce qu’ils n’ont pas utilisé leur influence pour changer le sort de Ngandanjika et réaliser de grandes œuvres de développement. Il les compare à des prédateurs obèses sans aucun coefficient d’éthique et de vertu politiques.

Quant aux personnes cupides et malhonnêtes, Robert Kaniki-Mesu Tshiakatumba note qu’ils ne sont pas à élire parce qu’ils ont l’habitude de détourner les ressources de l’Etat, du Gouvernement ou autres. Ces personnes privilégient donc les intérêts égoïstes au détriment de l’intérêt supérieur de Ngandanjika. 

Le candidat député national nº16 qualifie de « papas et mamans bonheur »,  les fils et filles du terroir qui n’y ont rien investi et qui n’y arrivent que pour les élections comme pour jouer à la loterie et tenter leur chance. En cas d’échec, ils ravissent tous les biens qu’ils ont distribués et en cas de réussite, ils coupent tout ce qui les a unis à Ngandanjika. 

Pa rapport aux dernières catégories dangereuses à éviter que sont les embrouilleurs et les féministes, Robert Kaniki-Mesu Tshiakatumba révèle que les premiers se surestiment alors qu’ils n’ont aucune chance de gagner les élections, mais contribuent à la dispersion des voix utiles tandis que les derniers opposent l’homme à la femme, en violation de la tradition, des us et coutumes des Baluba au nom des idéologies étrangères et d’un certain angélisme de la femme, comme si les femmes députées et gestionnaires étaient les seules meilleures.

En sa qualité de Président général de la Mutuelle du territoire de Ngandanjika, Robert Kaniki-Mesu Tshiakatumba demande à la population de Ngandanjika de voter utile afin de rendre hommages aux ancêtres et aux martyrs de Ngandanjika et de l’ex-Etat autonome du Sud-Kasaï, devenu province du Sud-Kasaï puis province du Kasaï Oriental (nouvelle formule), malheureusement sans Ngandanjika, l’un des cofondateurs. 

Ronsard Luabeya