« La RDC est plus indépendante qu’il y a 60 ans”, dixit la députée Julie Kalenga Kabongo à l’occasion du 65 ème anniversaire d’indépendance

« La RDC est plus indépendante qu’il y a 60 ans”, dixit la députée Julie Kalenga Kabongo à l’occasion du 65 ème anniversaire d’indépendance
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À l’occasion du 65e anniversaire de l’indépendance de la République démocratique du Congo, célébrée ce 30 juin 2025, la députée provinciale réélue du Kasaï oriental, Julie Kalenga Kabongo, n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance et son engagement patriotique. Elle salue les avancées politiques et diplomatiques significatives opérées sous l’impulsion du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Elle note entre autre l’indépendance diplomatique assumée, l’inclusion de la femme dans la sphère politique et publique, le soutien à l’UDPS son parti politique.

Selon elle, l’accord signé entre la RDC et le Rwanda, sous la médiation des États-Unis, marque un tournant historique. Ce traité met un terme à des décennies de violences orchestrées par des forces hostiles telles que le M23-AFC, bras séculier du Rwanda, et témoigne du poids croissant de la diplomatie congolaise sur l’échiquier international. Pour Julie Kalenga, « la RDC est plus indépendante qu’il y a 60 ans », soulignant la capacité du Président Tshisekedi à imposer une stratégie de paix et de souveraineté.

Une avancée dans l’inclusion féminine

La députée met l’accent sur les progrès réalisés dans la promotion des droits des femmes : nomination d’une Première Ministre en l’occurrence Judith Suminwa, élection de femmes gouverneures, et représentation accrue des femmes dans les sphères décisionnelles. Elle voit en cette transformation un signal clair de la valorisation de la femme congolaise, autrefois marginalisée.

Sous Félix-Antoine Tshisekedi, nous avons retrouvé notre place, nous femmes congolaises. Le garant de la nation nous a remis le goût de servir le pays à tous les niveaux au même titre que les hommes. C’est le cas de la première ministre Judith Suminwa. Nous avons aujourd’hui la ministre des affaires étrangères, Kayikwamba Wagner qui fait la fierté de la femme et moi-même, je bénéficie de la masculinité positive en étant députée et questeure de l’Assemblée provinciale, puis vice-gouverneure et gouverneure intérimaire de cette province, aujourd’hui je suis réélue députée toujours sous le mandat de Fatshi. il mérite nos éloges”, a déclaré Julie Kalenga Kabongo.

Soutien à l’UDPS et à la masculinité positive

Fidèle à sa formation politique, elle loue la volonté du Secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya Tshilumba, dans la mise en œuvre de la vision présidentielle fondée sur la masculinité positive. Elle applaudit les mesures ayant permis à de nombreuses femmes du parti d’accéder aux élections législatives, une avancée impensable à l’époque coloniale.

nous ne pouvons pas parler de la femme députée sans penser à celui qui dirige le parti. Je remercie ici Augustin Kabuya Tshilumba, notre Secrétaire général et président ad intérim de l’UDPS/Tshisekedi, mon parti. C’est grâce à sa volonté de matérialiser la masculinité positive prônée par le chef de l’Etat que je m’étais retrouvée sur la liste des candidats députés et dans le ticket de l’UDPS pour l’élection des gouverneurs. J’en profite pour remercier les dirigeants de mon parti au niveau provincial pour avoir présenté ma candidature qui a été entérinée par la haute hiérarchie”, a-t-elle dit.

Un appel à l’unité et à la mémoire collective

En cette date marquant le 65 ème anniversaire d’indépendance de la RDC, Julie Kalenga Kabongo appelle à l’amour du pays, à la cohésion sociale et à la défense de l’intégrité territoriale. Elle rend hommage aux martyrs de l’indépendance et adresse son soutien indéfectible aux FARDC, qui défendent avec bravoure les frontières à l’Est du pays.

« Le Congo d’aujourd’hui prend son envol, fort de ses valeurs, de ses hommes et de ses femmes. Nous sommes les bâtisseurs de notre propre indépendance», conclut Julie Kalenga Kabongo qui établit un parallélisme avec l’ancienne République où les femmes n’avaient pas droit au chapitre politique et où tout était dicté par l’extérieur.

Antoine Banza

Rédaction

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