Kasaï oriental : Sommé de quitter le logement MIBA, Claude Mianzuila exige 79.000 USD de ses indemnités

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Le lanceur d’alerte Claude, Mianzuila Disimba, est sommé depuis ce mardi 22 décembre 2020 de quitter la maison MIBA endéans 48heures. Il se dit prêt à quitter, mais à condition de recevoir toutes ses indemnités et ses honoraires.

« En date du 22 décembre 2020, la MIBA m’a donné verbalement 48 heures, afin de libérer le logement que j’occupe depuis septembre 2018 au Gest House BAKWANGA, Ordre du DG intérimaire MIBA. Au 29 décembre 2020, la MIBA me devra 79.000 USD, incluant mes indemnités d’attente et mes honoraires de 13 mois », a-t-il déclaré ce mercredi 23 décembre 2020 à coulisses.net.

Le lanceur d’alerte dans la mafia organisé à la Minière de Bakwanga, retrace son parcours depuis son arrivée à la société en 2018, comme évaluateur et classificateur du diamant brut et
consultant du directeur général sortant Albert Mukina Kanda Kanda.

« Je suis à la MIBA depuis le 29 mars 2018, jour commençant par évaluer (donner une valeur marchande) durant 3 jours, un lot de plus de 25.000 carats de diamants bruts. J’ai signé le premier contrat de collaboration de 6mois (29 mars 2018 au 29 septembre 2018) / Second contrat de collaboration d’un an (29 septembre 2018 au 29 septembre 2019). Ensuite, j’ai signé un contrat de collaboration en bonne et due forme portant sur des honoraires de 2.500 USD/mois », précise Claude Mianzuila.

Récemment libéré de la prison centrale de Mbujimayi après avoir été accusé « faussement » avait-il reconnu, par l’épouse du directeur financier, Claude Mianzuila Disimba dit que la MIBA n’a jamais honoré le contrat. Elle lui doit son argent, car c’est elle (MIBA) qui l’a fait venir de Kinshasa.

« J’ai eu à travailler pour la MIBA durant 18 mois en tant que consultant et j’attends mes honoraires depuis le 29 septembre 2019 à ce jour. Donc en tout, 33 mois, au 29 décembre 2020. La MIBA n’a jamais eu à me payer durant mes 18 mois de prestations un seul mois d’honoraires tels que convenu », renchéri-t-il.

C’est ce jeudi 24 décembre 2020 qu’expire le délai lui accordé pour libérer la maison. En attendant, jusqu’au moment où l’information est mise en ligne, Claude Mianzuila dit n’avoir pas encore touché un seul rond.

Marc Valentin Kalcind