Kasaï oriental: L’UNPC annonce une journée sans médias et une marche le mercredi prochain pour dénoncer l’agression des journalistes

Kasaï oriental: L’UNPC annonce une journée sans médias et une marche le mercredi prochain pour dénoncer l’agression des journalistes
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L’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) Kasaï oriental annonce une journée sans médias et une marche, le mercredi 05 août prochain dans les rues de Mbujimayi, pour dire non, à l’agression des journalistes et à la violation de la liberté de presse. C’est le président de cette corporation qui l’a annoncé ce jeudi 30 juillet, à l’issue d’une séance d’analyse de la situation socioprofessionnelle et sécuritaire des hommes et femmes des médias du Kasaï oriental, tenue dans la salle des réunions de l’UCOFEM.

 » De commun accord avec tous les responsables du son et de l’image des médias du Kasaï oriental, nous avons arrêté quelques stratégies, pour faire entendre notre voix cette fois-ci, à travers l’autorité provinciale, à travers l’autorité au niveau national et même international. Nous avons arrêté quelques actions que nous allons mener sur terrain la semaine du lundi. Mercredi, il va se tenir une très grande marche ici à Mbujimayi, pour dire non, à la violation des droits de l’homme, droits des journalistes aussi, dire non à la violation de la liberté de la presse. Cette marche partira de la poste jusqu’au gouvernorat de province, où nous allons remettre notre mémorandum. À l’occasion, nous annonçons également que mercredi, nous allons décréter une journée sans médias. Aucun média, aucune radio ne va ouvrir son émetteur jusqu’à la fin de notre marche de ce jour-là », a déclaré Louis Kabongo, président de l’UNPC Kasaï oriental.

A l’en croire, « depuis un certain moment, les journalistes sont victimes de beaucoup de cas de violation de leurs droits. Nombreux d’entre nous ont été copieusement tabassés, lynchés. Ils ont perdu des biens ». C’est la raison de cette rencontre, pour dit-il, « étudier la faisabilité. voir qu’est-ce que nous pouvons faire pour remonter la pente au regard de la situation sécuritaire de l’homme et de la femme des médias qui est en train de se détériorer d’avantage ici chez nous à Mbujimayi ».

Notons qu’après l’agression de quelques journalistes lors de la marche du mouvement « collectif sauvons le Kasaï oriental » le 21 juillet, l’Union nationale de la presse du Congo, section du Kasaï oriental, avait fortement condamné les actes barbares commis contre les hommes et femmes des médias. Son président Louis Kabongo avait même promis des actions de grande envergure pour faire entendre la voix de la presse Kasaïenne.

Marc Valentin Kalcind

Rédaction

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