Kasaï Oriental : « la production du PVA de Nkuadi est satisfaisante pour une première expérience » dixit Maître Joseph Lumbala conseiller juridique honoraire au ministère de l’agriculture

Kasaï Oriental : « la production du PVA de Nkuadi est satisfaisante pour une première expérience » dixit Maître Joseph Lumbala conseiller juridique honoraire au ministère de l’agriculture
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Le conseiller juridique honoraire au ministère de l’agriculture sous la direction du ministre Joseph Antoine Kasonga Mukuta (candidat gouverneur au Kasaï oriental), Maître Joseph Lumbala a réagi à la déception de la province du gouvernement provincial, exprimée au cours du dernier conseil des ministres provinciaux et à la réaction de l’ingénieur Tshibangu intervenue sur la chaîne Dibue Dia Kasaï, à propos des résultats du Programme Volontariste Agricole(PVA) de Nkuadi.

Dans ce qui correspond à la « réponse du berger à la bergère » parvenue ce samedi 11 septembre à coulisses.net, il dit être au regret de constater qu’il y a un déficit d’information sur le programme Volontariste Agricole de Nkuadi, ce qui amène à tirer hâtivement une conclusion qui ne cadre pas avec la réalité.

Pour ce conseiller juridique du ministre Joseph Kasonga Mukuta, il serait prématuré d’émettre de jugement sur le succès ou l’échec de ce programme. Il pense que le gestionnaire doit être encouragé et accompagné par le gouvernement provincial pour pérenniser ce site.

Il relève que le début de travaux pré-culturaux et culturaux ont débuté avec un grand retard soit le 29 mai 2020 par rapport au calendrier agricole. Les opérations pré-culturales ont commencé au 29 Mai 2020. Les semis sont allées jusqu’à la mi-novembre 2020, une situation qui devrait impacter sur le rendement et sans compter les parasites.

 » Je note qu’il fallait un choix, commencer les opérations pré-culturales en retard et semi au-delà du calendrier culturel ou ne rien cultiver « , explique-t-il.

Le conseiller juridique honoraire au ministère de l’agriculture justifie ce retard par le fait que le PVA a été mis en place à un crédit fournisseur. A ce sujet, le fournisseur fournit les engins, les intrants agricoles et les chaînes de transformation pour traiter de la production du site. Les engins ont été fournis en intermittence suite à de problèmes que connaît la SNCC, de même les intrants agricoles arrivés en retard avec d’énormes difficultés suite à la covid19.

Du financement de l’ordre de 26 Millions USD

A ce sujet Maître Joseph Lumbala note qu’aucune personne ne peut affirmer détenir la preuve d’un décaissement en espèce de 26 Millions de dollars par le site.

 » Le PVA a une coordination nationale sous la tutelle du ministre national de l’agriculture qui a un pouvoir discrétionnaire sur le dispatche des engins selon les superficies assignées à chaque site « , précise Joseph Lumbala.

Selon lui, la production faite par le Programme est justifiée par plusieurs éléments, d’abord le site de Nkuadi n’a pas encore réuni toutes les conditions pour son exploitation maximale, les moniteurs, les silos de stockage, les séchoirs n’ont pas pu être montés à temps parce que des ingénieurs expatriés n’ont pu se déplacer à cause de la covid19. Il a été monté pour emblaver au maximum 2.500 hectares à exploiter. Le site n’a exécuté ses travaux que sur 1650 hectares semés lesquels ont connu de vols et des attaques répétées.

En plus, la régie intéressée qui est la société Bio Agro Business ( BAB ) commis à l’exploitation du site s’est vue obligée d’aller faire moudre le Maïs à la minoterie de la Miba .

Du prix d’un sac de Maïs

A ce sujet, le conseiller juridique honoraire au ministère de l’agriculture souligne que le site n’a bénéficié d’aucune subvention et cela doit impérativement impacter sur la vérité de prix, mais aussi l’amortissement du matériel, le coût des intrants, le coût d’exploitation et le bénéfice pour couvrir de charges.

Maître Joseph Lumbala ajoute que, dès lors qu’il y a eu production, c’est déjà un bon départ surtout que nous sommes à la première expérience sur ce site. Il a demandé d’éviter de politiser la relance de l’agriculture car le faire, c’est combattre les efforts du chef de l’État qui soutient ce Programme Volontariste Agricole.

En rappel, le ministre honoraire en charge de l’agriculture et candidat gouverneur au Kasaï oriental, est l’auteur du plan national de relance agricole qui a été adopté en conseil des Ministres. Ce plan inspiré par le projet de société de l’ UDPS vise les 260 chefferies et secteurs, les 145 territoires des 26 provinces, en vue de trouver des solutions durables aux préoccupations de la population congolaise qui vit dans un état de précarité, caractérisé principalement par l’insécurité alimentaire, la pauvreté et les mauvaises conditions générales de vies. Il permettra d’encadrer 15.000.000 des ménages agricoles pour emblaver 75.000.000 Hectares au coût de 4, 4 Milliards de Dollars.

Célé Tshimanga Buanga

Rédaction

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