Kasai oriental: Jean Maweja sur Molières TV: «Si (..) le gouvernement est démissionnaire. Il ne suffit pas de présenter une autre démission »

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Le suspens règne encore. La population reste impatiente quant à l’évolution de la situation politique en province. Elle attend d’être éclairée sur la suite des événements. Pour certains, « On ne sait pas si Maweja est parti». Pourtant, les deux représentants des institutions n’arrêtent pas de mener une bataille médiatique. Les deux interrogés sur Molières TV s’accusent mutuellement.

Pour le gouverneur Jean Maweja Muteba interrogé sur Molières TV, la loi n’a pas été respectée. Et si le gouvernement est démissionnaire, pas besoin de démissionner.
«On dit qu’une motion de défiance, dès qu’elle est lancée comme telle. Normalement, le gouvernement est démissionnaire. Il ne suffit pas de présenter une autre démission.», rappelle Jean Maweja qui questionne : « Est-ce qu’on démissionne deux fois?»

Jean Maweja déclare que l’Assemblée provinciale a violé la procédure. « On est sur l’équation. Lorsqu’on présente une démission comme telle. Ça veut dire qu’on a testé la décision prise. Or si vous demandez aux gens. Vous êtes journaliste. Vous pouvez fouiner. Vous comprendrez qu’ils ont violé la procédure», fait-il savoir.

« Ils ne m’ont pas donné le temps de me défendre par rapport aux griefs qu’ils m’ont mis en charge. Maintenant que vous trouvez que vous avez raison, et on vous demande de démissionner, vous allez le faire ou pas», réagit le gouverneur.

De son côté, Yves Muamba, président de l’Assemblée provinciale qui a réagi sur la même chaîne déclare que le gouverneur Jean Maweja ne s’est pas bien comporté pendant les trois mois d’observation que le président de la République leur avait donnés.
« C’est déjà trois mois. Le président a dit : dans les trois mois, je vais observer cela et voir comment ça va aller», avance le président de l’Assemblée provinciale.

« Nous sommes rentrés. Chacune des institutions a fait son travail. A la fin de trois mois, en tant qu’un homme politique, représentant d’une institution, j’ai fait un rapport au président de la République avant la rentrée parlementaire. Le président a eu le rapport du président de l’Assemblée provinciale. Il a constaté que la situation s’est aggravée par rapport au travail au constat sur terrain», indique Yves Muamba.

Ronsard Luabeya