Kasaï oriental : fusillé la nuit de lundi, un étudiant de 2ème licence succombe trois jours après faute des moyens

Kasaï oriental : fusillé la nuit de lundi, un étudiant de 2ème licence succombe trois jours après faute des moyens
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Idriss Bukasa, un étudiant de deuxième Licence génie informatique à l’Université officielle de Mbujimayi est mort ce jeudi 19 mai à l’hôpital Bonzola où il était admis en soins d’urgence, après avoir été fusillé la nuit de lundi dernier.

Venu de Mwene-ditu pour étudier à Mbujimayi, ce jeune homme a reçu la visite nocturne des hommes armés non autrement identifiés au quartier Bena Cibuabua dans la commune de Dibindi où il louait une maison, rapportent ses proches à coulisses.net. ces hors-la-loi ont réussi à lui loger la balle au bas-ventre.

Amené d’urgence à l’hôpital, le jeune homme dont la famille vit à Mweneditu, s’est retrouvé dépourvu des moyens. Ses collègues se sont alors mis à se cotiser pour réunir les frais pour sa prise en charge. Malheureusement après opération, il a rendu l’âme quelques heures après à cause d’une forte hémorragie, alors que la collecte des fonds était encore en cours pour payer quelques poches de sang, ajoute une source contactée par coulisses.net. Les messages de consternation ont commencé à envahir la toile.

« Ça n’a pas été facile mon très cher camarade Idriss Bukasa, pendant que toute la promotion était mobilisée cherchant à réunir tous les moyens pour ta survie, tu as décidé autrement. Mon cher tu es innocemment parti après avoir reçu la visite des bandits la nuit du lundi à 1h du matin malgré les coups des balles reçus depuis lundi tu as tenu bon du lundi, et mercredi tu décides de nous quitter », écrivent ses amis sur facebook.

« Idriss Bukasa pourquoi tu nous a fait ça mon cher. Qui va travailler ton sujet de mémoire que tu avais déjà déposé à la faculté? Pourquoi seulement attendre à quelques mois de la fin des études? Mon cœur est percé rempli de douleur. Toute la promotion L2 génie informatique te pleure. U.O.M ton université te pleure mon cher camarade. Nous sommes inconsolables à jamais. Nous ne t’oublierons cher camarade ingénieur. Que ton âme repose en paix frangin », lit Joël Kalombo.

Le pauvre jeune homme meurt sans avoir reçu l’assistance ou la visite des autorités tant provinciales que urbaines alors que l’information leur était bien parvenue depuis l’incursion par les bandits dans sa maison. Jusqu’à ce jour, les raisons de cet acte crapuleux ne sont pas encore connues. Ses collègues ne comprennent pas non plus comment Idriss Bukasa a pu être là victime. Ils n’en reviennent pas surtout que le défunt était un homme non conflictuel et souriant.

Rédaction

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