Kasaï oriental : culte œcuménique dimanche au stade Kashala Bonzola pour délivrer la province du « problème spirituel » et dédier les autorités provinciales à Dieu

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Les responsables des confessions religieuses ont échangé avec le Gouverneur de ce mercredi 6 juillet au gouvernorat de province. Ils ont été accompagnés par le directeur de cabinet Jean-Claude Kasongo Ngoy. Ce dernier a révélé à la presse qu’ils ont invité l’autorité provinciale qui a accepté de prendre part à un culte œcuménique qu’ils organisent le dimanche 10 juillet au stade Kashala Bonzola, « pour dédier la province entre les mains de Dieu » .

 » Il [ le Gouverneur] sera là. Je profite de l’occasion pour lancer un appel à tout les peuples Kasaïens de partout où ils sont que l’autorité provinciale sera là pour cette prière qui sera dédiée à notre province », a-t-il déclaré.

Le pasteur Anaclet Kabalu Bukole a pour sa part révélé que le but de cette organisation qui met ensemble toutes les confessions religieuses et toutes les plateformes. Pour lui, le problème spirituel dont souffre le Kasaï oriental doit être obligatoirement résolu pour baliser le chemin du changement.

« Notre province a un problème spirituel. On peut avoir toutes les bonnes intentions, de bons projets mais tant que le problème spirituel n’est pas résolu, ça peut mener à l’échec. Nous pensons que nous devons être ensemble parce que, c’est l’église qui se tient debout et nous savons que le changement doit partir de l’église…Nous voulons qu’ensemble sans exclusion que nous soyons unis parce que Dieu agit dans l’unité et dans l’amour », a-t-il dit.

Et d’ajouter :

« Nous avons des yeux pour voir qu’il faut faire sortir cette province du trou. La voie par excellence pour la faire sortir, briser les anciens pactes qui ont été conclus par nos pères, c’est faire recours à la prière ».

L’adjoint au maire Gabriel Kasonga Mujanyi qui était dans la délégation a appelé toute la population à venir en masse au stade Kashala Bonzola pour implorer l’aide et l’assistance du tout-puissant afin de donner le nouveau rythme à la province « présidentielle ».

Marc Valentin Kalcind