Kasaï oriental : Bavon Mbuyi accorde plus de 50% de réussite au gouvernement Jean-Paul Mbwebwa

Kasaï oriental : Bavon Mbuyi accorde plus de 50% de réussite au gouvernement Jean-Paul Mbwebwa
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Le député honoraire du Kasaï oriental, Bavon Mbuyi Mukuna a donné sa voix sur le prochain gouvernement provincial attendu, sous l’égide de Jean-Paul Mbwebwa Kapo. Dans une interview exclusive accordée à la rédaction de coulisses.net jeudi 16 mai, cet ancien parlementaire a d’abord passé en revue tous les problèmes qui ont conduit son parti, l’UDPS à l’échec lors de son premier mandat.

Selon ses analyses, condamné l’UDPS d’avoir raté le premier quinquennat, c’est prendre le Kasaï oriental dans son aspect singulier. Alors que de bonnes analyses pour comprendre ce fiasco doivent sortir d’une critique systémique. Il a relevé la COVID, les conflits FCC-CACH et la geurre parmi les causes de l’échec du premier mandat.

 » S’il faut parler du Kasaï oriental, nous devons le prendre comme un élément de l’ensemble. Ce pays a été mis en terre par Mobutu et enterré pratiquement par le régime Kabila. Félix-Antoine Tshisekedi est venu, il a eu de petits problèmes pour le relèvement de la situation sociale, économique et politique du pays. Les gens se plaisent de dire que l’UDPS mon parti n’a pas pû faire quelque chose de bon dans cinq ans. Mais ces cinq ans peuvent être scindés en trois. Le temps de la maladie COVID où tout le monde était dans des problèmes et ce problème de FCC-CACH où les gens se mettaient des cro-en-jambe et n’ont pas pû avancer, tout cela coiffé par la situation économique par rapport à la guerre de l’Ukraine et la situation du monde… », a fait savoir l’ancien élu du Kasaï oriental

Mbuyi Mukuna, soutient que les manœuvres vécues à l’exécutif provincial du Kasaï oriental sont liées à la non-participation des cadres de l’UDPS sous Mobutu, Kabila père et fils. Il estime que les conséquences du passé vont servir au nouveau gouverneur de leçon pour mieux faire durant son mandat. C’est dans cette logique qu’il accorde plus de cinquante pourcent de réussite au futur gouvernement de Jean-Paul Mbwebwa Kapo.

« Je ne dis pas cela pour donner raison à ceux qui sont venus à la gouvernance. Après 37 ans de lutte, beaucoup de gens de mon parti n’ont pas pû mettre la main à la pâte, à la gestion ou au fonctionnement managérial et au développement pour relever la situation. Il a eu des faiblesses par-ci par-là, un gouverneur est parti, un autre est revenu pour l’intérim. Un deuxième est venu et un troisième jusqu’aux élections. On dit dans la vie que les conséquences éduquent mieux que les conseils. Nous nous sommes dit que pendant que les gens travaillaient, ils ont acquis l’expérience de ce qui peut amener à l’échec ou à la réussite. Le gouvernement qui vient de Jean-Paul Mbwebwa, sous l’impulsion et la vision du Chef de l’État, voyant les erreurs du passé, je crois que d’ici-là, je donne au-delà de 50 % de réussite au gouvernement qui va venir« , a déclaré Bavon Mbuyi.

Il exhorte le Gouverneur Mbwebwa Kapo à passer aux œuvres durant son règne. L’élu honoraire de Mbujimayi sur la liste de l’UDPS invite le peuple Kasaïen à l’unité et d’apporter chacun son soutien à l’exécutif provincial pour la réussite totale de son mandat.

« Le premier gouvernement était de l’observation. Ce mandat doit être celui des actions. Il faut se mettre au travail. Pour bien travailler, il faut la prise de conscience personnelle de tous les Kasaïens. Ils doivent cultiver l’unité et l’amour, voir plus ce qui nous unit et minimiser ce qui nous divise. Un gouvernement n’est gouvernement que lorsqu’il est soutenu par sa population. Les gens doivent aller au champ et exercer leurs métiers. En fin le Kasaïen doit enlever la haine. Nous devons faire tout au nom de la méritocratie et éviter les critiques. Cette haine nous a fait rater beaucoup », a-t-il fait savoir.

Ayant la maîtrise des réalités de l’Assemblée provinciale, l’ancien membre de l’organe délibérant a demandé aux nouveaux députés à découvrir leurs responsabilités régaliennes, prendre ce qu’ils ont trouvé de bon et mettre dans la poubelle ce qui n’est pas bon. Surtout à considérer et reconnaître le travail abattu par ses devanciers.

Enock MUTEBA MAZELA

Rédaction

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