Kasaï central: une ONG des femmes alerte sur les cas de violences sexuelles et celles basées sur le genre

Kasaï central: une ONG des femmes alerte sur les cas de violences sexuelles et celles basées sur le genre
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A travers une alerte faite ce mardi 9 novembre à Kananga sur les cas de violences sexuelles et celles basées sur le genre au Kasaï Central, l’ONG Femmes Main dans la Main pour le Développement du Kasaï s’est dit inquiète des violences basées sur le genre dont les femmes et les filles sont victimes à Kananga et dans les territoires. Sa coordonnatrice Nathalie Kambala Luse, qui dresse un tableau sombre, indique que le premier cas signalé dans le territoire de Dimbelenge fait état d’une fille violée alors qu’elle devait subir une opération chirurgicale.

Ce viol qualifié de sauvage a créé, selon madame Kambala, de complications chez la victime qui serait entre la vie et la mort.

Toujours à Dimbelenge, une fillette de 3 ans violée, il y a peu, présente les signes d’infections, pendant qu’une autre fille agressée sexuellement par un responsable d’une église de la place a vu son père être arrêté avec la complicité du bourreau et des éléments de sécurité.

La FDMMK ajoute le tableau est plutôt sombre à Luiza, Demba et Dibaya où plusieurs cas de violences sexuelles sont enregistrés par ses services.

A Demba par exemple, une femme de 50 ans a été victime d’un viol de la part d’un militaire qui, fort de ses grades, vit paisiblement sans être inquiété.

La police de protection du territoire de Demba dit avoir recensé 31 cas de violences sexuelles dans cette partie de la province.

Par conséquent, la coordonnatrice de Femmes Main dans la Main pour le Développement du Kasaï estime qu’il est temps que le pouvoir judiciaire joue le rôle qui est le sien, celui de décourager tous ceux qui continuent à fouler aux pieds la.

« Les filles et femmes ont le droit d’être protégées, et tous les bourreaux doivent se retrouver en prison ainsi que tous ceux qui traitent avec complaisance et légèreté tous les cas de violences sexuelles et celles basées sur le genre», conclut Nathalie Kambala.

P.L.M Tshitenge

Rédaction

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