Kasaï central: les structures féminines suivent un atelier de renforcement des capacités à Kananga

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Dans le cadre du projet Justice, Autonomisation et dignité des femmes et filles de la République démocratique du congo, volet prévention de cas des violences sexuelles et celles basées sur le genre avec la prise en charge holistique des victimes, un atelier s’est ouvert ce vendredi 22 juillet 2022 à Kananga. Il est organisé par l’organisation non gouvernementale Femme main dans la main pour le développement intégral, appuyée l’UNFPA.

Le projet JAD, – Juste, autonomisation et dignité de femmes et filles-, est exécuté par trois agences de Nations-Unies, notamment, l’UNFPA qui intervient dans la prévention, la prise en charge médicale et la prise en charge psychosociale. Le bureau conjoint de Nations-Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) qui a la prise en charge juridique et le programme de Nations-Unies pour le développement qui s’occupe de la réinsertion socio-économique, ainsi qu’une partie de la prévention.

Selon le directeur pays de FMMDI, l’objectif visé en organisant ces assises est de cogiter sur les efforts et uniformiser la compréhension pour des actions à mener par ces structures dans la lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre.

« Nous avons organisé cet atelier pour permettre à ce que tous les acteurs impliqués dans le domaine de lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre puissent avoir une même compréhension selon les volets dans lesquels chacune de structures intervient, pourvu que si un partenaire arrive, ou l’Etat vous surprend dans votre bureau pour vous demander Qu’est-ce que vous faites exactement, que la compréhension et les explications soient uniformisées, après que chacun de nous soit en mesure de comprendre le rôle qu’il joue», a indiqué Mme Nathalie Kambala Luse, directeur pays de femmes main dans la main pour le développement intégral.

Elle a ajouté que les participants vont être édifiés sur deux documents importants pendant ces deux jours. Il s’agit du plan d’action provincial de lutte contre les VBG, question de permettre à toute structure évoluant dans ce domaine de travailler selon l’esprit de ce plan. Le deuxième document est la procédure standard opérationnelle de lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre.

Ayant lancé les activités de cet atelier, la ministre provinciale du genre a invité les participants à capitaliser les acquis de ces assises pour un travail de qualité sur terrain.

P.L.M Tshitenge