Kasaï central : la nouvelle société civile de Tshimbulu dénonce l’emprise de la PNC sur les VBG
Listen to this articleLa nouvelle société civile du Congo (NSCC) section de Dibaya dénonce la justice à double vitesse employée par les cadres de la police nationale congolaise de Tshimbulu dans le traitement des dossiers des violences basées sur le genre (VBG) opposant les policiers aux citoyens. Elle déplore notamment le détournement des faits infractionnels pour faire échapper les policiers aux dommages vis-à-vis des victimes.
Selon Augustin Mukenge Shabantu point focal de la nouvelle société civile du Congo (NSCC) de Dibaya basée dans la ville de Tshimbulu qui nous livre cette information, cette situation date de longtemps et déconcentre le combat contre ce fléau des VBG dans cette contrée de la province.
“ cette affaire part du cas de viol subi par une jeune fille mineurs d’environ 16 ans, forcée par un policier dans le cachot où il était commis à la garde, situation d’il y a une année sans suite , et le bourreau marche déjà en homme libre. Autre cas récent est le viol d’une femme mariée par un policier la nuit du vendredi 28 septembre 2021 en l’absence de son mari. Cela s’est passé toujours à Dibaya dans le village Nsadi. Mais la police détourne l’affaire en dénonciation calomnieuse pour sursoir la poursuite. ” raconte-il.
D’ajouter, “ les VBG est un fléau qui ralentit l’émergence de nos communications. C’est ainsi qu’il serait impérieux que nous, nouvelle société civile, des structures féminines, les organes de l’ordre…combattions ensemble ce fléau qui nous ronge ”.
Contacté pour réagir à l’accusation, le colonel en chef, Jean Paul Wadimanya du commissariat de Tshimbulu, confirme les faits allégués, et précise que les dossiers ad hoc sont déjà inscrits au tribunal de grande instance de Tshimbulu en pleine action juridictionnelle.
Il confirme par la suite, son attachement à la loyauté et se dit être le premier ennemis des VBG dans sa juridiction.
Matthieu Kupa à Kananga
