Attaque de la résidence de Joseph Kabila : les jeunes des Forces du progrès auditionnés par la justice
Mercredi 31 juillet, des jeunes, disant appartenir aux Forces du progrès, une structure informelle de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) s’étaient violemment introduits dans la résidence de l’ancien président de la République Joseph Kabila, où se trouvait son épouse Olive Lemba au moment des faits. Cette intrusion violente a été maitrisée par la police nationale congolaise qui a, en effet, mis la main sur une soixantaine de jeunes désignés responsables de cet acte.
Après l’arrestation de ces jeunes dans un rapt conduit par la police dans la commune de Ngaliema, le procureur général près le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe s’est saisi de l’affaire et a ouvert un procès public qui se tient, depuis vendredi, à la place des évolués dans la commune de la Gombe, l’une des huppées de la capitale congolaise.
Ils sont, au total 68, les jeunes membres du parti présidentiel qui sont poursuivis dans cette affaire. Ils sont accusés de déguerpissement forcé du président de la République honoraire Joseph Kabila Kabange. Ils ont attaqué la résidence de l’ancien chef de l’État au complexe GLM, sur l’avenue Uvira, dans la commune de la Gombe.
Arrêtés au cours d’une opération de police et entendus sur procès-verbaux par des OPJ, ces combattants ont été présentés et identifiés devant la chambre foraine du Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe, siégeant en matière de flagrance, le vendredi 2 août dernier, à la Place des évolués, à la Gombe.
A la barre, au cours de cette première audience, chaque prévenu a décliné son identité, question de vérifier que les personnes que l’on devait juger sont bien celles-là qui sont devant la juridiction. Ils se sont montrés prêts à défendre les couleurs de leur association dénommée « Forces du progrès ».
Ronsard Luabeya