RDC: quand les confessions religieuses ne trouvent aucun compromis

RDC: quand les confessions religieuses ne trouvent aucun compromis
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Pendant trois jours, les confessions religieuses avaient pour mission de désigner le nouveau président de la commission électorale nationale indépendante, tout en mettant de côté leurs divergences. Mais ce qui était prévisible est devenu réalité. Les confessions religieuses qui avaient depuis le début des travaux des points divergents n’ont pas su bouger les lignes. Alors que c’était une ultime chance que l’Assemblée nationale leur a accordée afin de trouver un consensus.

« Il n’y a pas eu d’évolution dans les échanges entre les huit confessions », signale la Cenco dans une correspondance adressée au président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso.

Dans cette lettre, la Cenco note des divergences d’autant plus profondes qui sont liées à l’interprétation de l’un des articles de leur charte ou des critères que ces confessions ont établies pour la désignation de nouveaux animateurs de la Ceni.

«Nous constatons que les six autres confessions religieuses fondent leur soit-disant majorité sur une interpretation erronée de l’article 17 de notre Charte et quelles Ignorent totalement l’article 10 de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la CEN. Nous avons donc pas trouvé de consensus malgré notre demande leur adressée de nous présenter d’autres candidatures. Nous n’avons pas voté non plus », fait savoir la Cenco.

Lundi 04 octobre, tous les représentants des confessions devaient poursuivre les travaux. Mais selon la structure des évêques catholiques, « le groupe de six nous a signifié que cela ne sert pas, autant attendre la position que prendra la plénière de l’Assemblée Nationale ».

La Cenco précise aussi que rapport global du Présidium sur le processus de désignation des animateurs de la CENI par la Plateforme des Confessions religieuses sera envoyé au président de l’Assemblée nationale.

Depuis deux mois, les confessions religieuses devaient désigner les nouveaux animateurs de la Ceni, venus de leur rang. Cependant le processus n’a évolué. Et que les oppositions entre les confessions religieuses sont restées plus profondes. L’un des points d’achoppement, c’est la candidature de Dénis Kadima, jugé proche du président Félix Tshisekedi par le tandem Cenco-ECC. Ce que les six autres membres de la plateforme des confessions n’entendent pas de la même oreille.

Ronsard Luabeya

Rédaction

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