RDC: «Je dis merci à au Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi pour avoir porté son choix sur ma personne», Sama Lukonde Kyenge
Listen to this article«Je dis merci à au Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi pour avoir porté son choix sur ma personne pour occuper les fonctions de Premier ministre. Mes premiers mots sont les mots de remerciement et de reconnaissance envers son autorité pour son choix.» Ainsi s’est exprimé le nouveau Premier ministre, Sama Lukonde Kyenge au sortir de l’audience avec le Chef de l’Etat au Palais de la nation, ce lundi 15 février.
Devant la presse, il a fait savoir le contenu de son entretien avec Félix Tshisekedi. Ce qui, selon lui, a permis de saisir la vision du président de la République.
« Tout à l’ heure, le président de la République a bien voulu nous accorder sa première audience. Nous avons eu un entretien, parce que je tenais à avoir sa vision qui s’inscrit dans l’union de la nation. Ses mots sont revenus sur les préoccupations qu’il a entendues du peuple Congolais à travers les consultations qui avaient été données. Les préoccupations du peuple Congolais concernaient principalement la sécurité. Et comme vous le savez, ça va être un des domaines prioritaires, particulièrement à l’Est de la République démocratique du Congo et dans le Katanga», a laissé le remplaçant de Sylvestre Ilunkamba.
A en croire le nouveau Premier ministre, l’Etat doit se doter des moyens de sa politique pour régler les questions d’intérêt commun auxquelles fait face le pays.
« Ensuite comme vous le savez, à côté des questions sécuritaires, il y a des questions sociales, des questions de développement et des questions de justice pour tous, d’accès à l’enseignement. On est revenu sur la gratuité de l’enseignement. Et comme vous l’imaginez, les questions de santé, c’est-à-dire, l’accès aux soins pour tous. Et quand vous regardez toutes ces questions. Elles demandent à ce que l’Etat puisse se doter des moyens de sa politique. Les moyens de sa politique passent par les recettes», a déclaré le successeur de Sylvestre Ilunkamba devant une flopée de journalistes.
Ronsard Luabeya
