RDC : Félix Tshisekedi préoccupé par les inondations à Kinshasa

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Une bonne partie de la capitale congolaise est inondée. Après d’enormes pluies qui se sont abattues sur Kinshasa, le fleuve Congo a débordé d’eaux. Lesquelles ont touché plusieurs quartiers.  Au cours de la réunion du conseil des ministres qu’il a présidée le 12 janvier 2024 à la Cité de l’Union Africain, Félix Tshisekedi s’est dit préoccupé et promet des solutions dans les jours à venir.

D’après le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, qui a fait le compte-rendu de ladite réunion, Félix Tshisekedi a déploré que cette situation cause d’innombrables sinistres et drames, au rang desquels des pertes en vies humaines, des champs dévastés, des routes coupées, des maisons inondées, des glissements de terrain ou encore des écroulements des murs, qui s’ajoutent au lourd bilan humain et matériel tiré des épisodes pluvieux vécus au cours de ces derniers mois.

« Rassurant nos compatriotes sur l’effectivité de la décrue du fleuve Congo qui a commencé depuis le jeudi 11 janvier 2024, le président de la République reste convaincu que celle-ci pourra prendre du temps avant d’être complètement finalisée », a indiqué Patrick Muyaya.

Compte tenu des sinistres observés, le président Tshisekedi soutient qu’il faut redoubler de vigilance sur les possibles conséquences notamment sanitaires liées auxdits dégâts.

En outre, le chef de l’État a insisté sur la nécessité de garder à l’esprit le caractère transnational de cette crue mais également le fait qu’elle s’inscrit dans une série de catastrophes enregistrées au niveau régional et dont les origines ne sont manifestement à trouver ailleurs que dans les effets du changement climatique.

D’après la même source, Félix Tshisekedi estime qu’il est possible de limiter les dégâts liés au réchauffement climatique contre lesquels, tout le monde lutte.

Par ailleurs, face à l’urgence provoquée par cette crue du fleuve Congo, Félix Tshisekedi a invité le Gouvernement à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour garantir une prise en charge holistique des populations sinistrées et assurer en même temps une veille pour prévenir la possible apparition des foyers épidémiques dans les zones touchées.

Pour rappel, le fleuve Congo a atteint son niveau le plus élevé depuis plus de 60 ans, provoquant des inondations en République démocratique du Congo et en République du Congo qui ont tué plus de 300 personnes au cours des derniers mois, selon les autorités. 

Ronsard Luabeya