RDC : Félix Tshisekedi prend la présidence de la communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC)

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De la présidence de l’union africaine(UA), à celle de la communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), Félix Tshisekedi continue de marquer son briller de mille feux dans la région. Ce mercredi 19 janvier 2022 à Brazzaville, il a pris les commandes de cette organisation qui regroupe la République démocratique du Congo, l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Rwanda, Sao Tome et Principe ainsi que le Tchad.

Le Chef de l’État a reçu des mains de son homologue, le Président Denis Sassou N’guesso du Congo Brazzaville, le flambeau de la présidence de la CEEAC pour un an (2022-2023). Son mandat est placé sous le thème: « l’éducation, la santé et la culture »; avec comme sous-thème : « former pour rendre autonome », en s’appuyant sur l’agenda 2063 de l’Union africaine.

Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est arrivé mardi à Brazzaville et a pris participé à la 20ème session de la conférence des Chefs d’États et des gouvernements de la CEEAC. Il va diriger cette institution selon les nouvelles priorités qu’elle s’est assignée. C’est notamment la construction des routes inter-États, la concrétisation du marché commun, la libre circulation des personnes et des biens, ainsi que la sécurité dans la région

Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui remplace Denis Sassou N’Guesso à ce poste, est le 3 ème congolais à diriger cette institution après Joseph Désiré Mobutu de 1988 à 1989 et Joseph Kabila de 2007 à 2009. La commission de la CEEAC a déjà été aussi dirigée par deux congolais Vincent de Paul Lunda Bululu (1984-1990) et Kasasa Mutati Chinyata (1990-1998).

Le prochain Sommet de la communauté économique des états de l’Afrique centrale se tiendra en juillet 2022 à Kinshasa, dans la logique des objectifs que cette institution régionale poursuit notamment le renforcement de la coopération dans divers domaines (l’industrie, les transports, le commerce et la culture).

Christelle K.