RDC : Félix Antoine Tshisekedi reconnaît les failles du système sécuritaire et promet des réformes

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À la veille de la signature d’un accord de paix historique entre la RDC et le Rwanda, le chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, a accordé une interview exclusive à Hariana Verás Victória, correspondante permanente à la Maison Blanche pour l’Afrique.

Dans cet entretien réalisé à Washington, où les deux pays doivent entériner un accord sous médiation américaine, Tshisekedi a reconnu les lacunes de l’appareil sécuritaire congolais. Il a cité en exemple l’incapacité de l’armée à contenir certaines offensives rebelles.

« Même la dernière agression du Rwanda montre que notre système de défense n’était pas encore à la hauteur. » a déclaré Félix Antoine Tshisekedi.

Le président congolais a toutefois insisté sur les efforts en cours pour redresser la sécurité du pays.

« Avec les réformes, les partenariats et les investissements dans les institutions, notamment les services de renseignement et l’armée, nous allons améliorer notre système de protection, pour les citoyens comme pour les frontières. » a-t-il promis.

Félix Tshisekedi a également souligné l’importance des alliances stratégiques avec les puissances internationales, notamment les États-Unis, garants du processus de paix en cours.

« Ces investissements seront les bienvenus. Ils permettront à la RDC, tout comme aux États-Unis, d’avoir plus d’intérêts communs à protéger. Et l’expérience américaine nous sera très bénéfique. » a précisé le chef de l’État congolais.

L’accord attendu vendredi 27 juin au département d’État américain vise la cessation des hostilités, le retrait des groupes armés, le retour des déplacés et une intégration économique régionale. Le président congolais espère qu’il marquera le début d’un nouveau chapitre, tant pour la stabilité que pour le développement du pays.

Enock MUTEBA MAZELA