Processus électoral : Sylvano Kasongo promet de nouvelles stratégies pour suivre des policiers qui monnayent l’enrôlement dans les centres d’enrôlement

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Sylvano Kasongo a indiqué que les dispositions seront prises pour mettre fin au monnayage de l’opération d’enrôlement par certains policiers commis à la sécurisation des centres d’inscription. Il déclare que la police a mis en place des stratégies de surveillance dans les différents centres. Selon lui, il y aura désormais des personnes en tenue civile pour suivre les mouvements des policiers.

« Il est vrai qu’il y a quelques problèmes qui se posent, car il y a des gens qui se plaignent que les policiers sont en train de monnayer l’enrôlement, il y a de petits abus par-ci par-là. Je tiens à rassurer la population que les dispositions sont prises pour y mettre un terme. Nous avons prévu de placer des personnes en tenue civile pour suivre les mouvements des policiers et sanctionner les récalcitrants », a fait savoir le Commissaire divisionnaire adjoint de la PNC dans la ville-province de Kinshasa.

Sylvano Kasongo a, par ailleurs, demandé à la population de se montrer disciplinée lorsqu’elle se rend dans les centres d’inscription. « Nous demandons aussi aux requérants d’être disciplinés quand ils viennent pour s’enrôler qu’ils ne viennent pas avec beaucoup de monde. La personne qui s’enrôle doit respecter la file comme tout le monde », a-t-il indiqué.

En effet, un rapport de la mission d’observation de la CENCO-ECC met en évidence les pratiques policières dans les centres d’inscription. D’après cette mission, certains policiers se seraient livrés au monnayage de l’opération d’enrôlement. De son côté, Denis Kadima, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a été renseigné sur les mêmes cas et a voulu que des dispositions soient prises. C’est de cette manière qu’il a convoqué le commissaire divisionnaire adjoint de la Police nationale congolaise (PNC) de Kinshasa, Sylvano Kasongo afin de lui partager les plaintes des électeurs et de la société civile.

Ronsard Luabeya