Lomami : l’UNPC décrète un embargo contre l’Union des Défenseurs de Taxi Moto de Mwene-Ditu après l’agression de deux journalistes

Lomami : l’UNPC décrète un embargo contre l’Union des Défenseurs de Taxi Moto de Mwene-Ditu après l’agression de deux journalistes
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Face aux agressions violentes dont ont été victimes deux journalistes, Stanis Kazadi et Jean-Paul Choel Tshimanga, l’Union Nationale de la Presse Congolaise (UNPC), section de Mwene-Ditu, a pris une mesure drastique. Depuis le jeudi 21 novembre 2024, un embargo médiatique est décrété contre toutes les activités de l’Union des Défenseurs de Taxi Moto (UDTM).

Les incidents se sont déroulés lors d’une manifestation des conducteurs de taxi-motos, opposés au recouvrement forcé de la taxe de stationnement imposée par la mairie. Présents sur le terrain pour couvrir les faits, les deux journalistes ont été pris pour cible, subissant des agressions physiques et des vols. Ces actes incluent la confiscation d’un téléphone intelligent et de l’argent.

Réunis en session extraordinaire sous la direction du vice-président intérimaire Aly Bukasa Kabambi, les membres de l’UNPC ont unanimement condamné ces agressions qu’ils qualifient de « barbares » et « indignes ».

Le secrétaire de l’UNPC, Monhabe Kanyinda, a exigé une réaction immédiate :

« Ces actes de violence ne peuvent être tolérés. Nous exigeons la restitution des biens volés et la cessation immédiate de ces comportements inadmissibles. »

L’organisation journalistique appelle également les autorités judiciaires à agir avec fermeté pour traduire les auteurs des violences en justice. L’UNPC exhorte la mairie à renforcer la sécurité des journalistes, un impératif pour garantir la liberté de la presse.

En réponse aux agressions, l’UNPC a imposé un embargo sur la couverture médiatique de toutes les activités de l’UDTM jusqu’à ce que les revendications des journalistes soient satisfaites. Cette décision vise à envoyer un signal fort en faveur de la protection des professionnels des médias et de la liberté d’expression.

Cet incident reflète les tensions croissantes dans la ville, exacerbées par la taxe de stationnement controversée imposée aux conducteurs de taxi-motos. Si les autorités municipales espèrent désamorcer la crise, il est clair que la résolution de ces conflits nécessitera un dialogue constructif et des mesures concrètes pour protéger les droits de tous.

L’embargo de l’UNPC demeure un rappel que toute atteinte à la liberté de la presse est une menace à la démocratie et à l’État de droit.

Enock Muteba

Rédaction

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