Kasaï : Un an après, la route Tshikapa–Kandjaji reste un rêve inachevé

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Plus d’un an après le lancement des travaux de construction de la route Tshikapa–Kandjaji, le chantier reste à l’arrêt, plongeant la population dans la déception et l’inquiétude. L’entreprise TOHA, en charge de l’exécution du projet, semble avoir perdu tout élan, laissant le projet dans une impasse.

Sur le terrain, le constat est amer. À Kamalenga, dans la commune de Kanzala, aucun mètre de bitume n’a encore été posé depuis le début des travaux. Les populations locales, excédées, dénoncent la lenteur du chantier et appellent les autorités à résilier le contrat avec l’entreprise, jugée incapable de livrer les travaux dans les délais prévus.

« Nous sommes très déçus par la lenteur des travaux. Nous avons besoin de cette route pour désenclaver notre région et améliorer nos conditions de vie. Il est temps que les autorités prennent des mesures concrètes », s’indigne un habitant rencontré sur place.

Prévue pour relier Tshikapa à Kandjaji, cette route revêt une importance capitale pour le désenclavement du territoire et le développement économique de la province du Kasaï. Mais aujourd’hui, l’enthousiasme suscité lors du lancement du projet a laissé place au découragement.

Face à cette situation, la population de Tshikapa appelle les autorités provinciales et nationales à intervenir d’urgence pour relancer les travaux. Certains vont jusqu’à réclamer la résiliation du contrat avec TOHA au profit d’une entreprise plus compétente, capable de mener le projet à terme.

La route Tshikapa–Kandjaji est un axe vital pour la circulation des biens et des personnes dans la région. Sa réalisation constituerait un pas important vers le désenclavement et la relance économique du Kasaï.

Martin Nyamabu