Kasaï oriental: sur la RN°1 Muene-Ditu-Mbujimayi, les véhicules peinent pour arriver à Mbujimayi suite à l’impraticabilité de la route

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Pour tous les passagers qui empruntent régulièrement le tronçon Muene-Ditu-Mbujimayi, il est clair que le parcours est difficile pour eux. Parcourir 132 km sur une voie qui s’est énormément dégradée ces derniers temps n’est pas toujours évident. Cette situation handicape les transactions commerciales entre les deux villes.

Certains commerçants s’en plaignent parce qu’ils ont du mal à rejoindre Mbujimayi. D’autres ont même témoigné que les camions qui viennent de Mbujimayi ne s’arrêtent désormais qu’à quelques encablures de la ville de Muene-Ditu. Puisque les chauffeurs peinent à passer à certains endroits où la dégradation est très prononcée.  Se confiant à Coulisses.net, Dieu-Merci Mukeba, un commerçant, habitué à faire des transactions entre Mbujimayi et Muene-Ditu, a fait part des difficultés qu’il a rencontrées sur la route.

« Il y a des véhicules qui ne portent plus les marchandises à poids normal. Au regard de l’état de la route, ils essaient d’équilibrer leur poids pour éviter la surcharge ou se voir bloqués en cours des routes. D’où beaucoup de biens sont transportés de façon graduelle », a déclaré ce jeune commerçant.

La situation que décrit Dieu-Merci Mukeba est évidente. Mardi 17 janvier, un camion qui provenait de Muene-Ditu s’est renversé sur la voie, qui était boueuse. Ce jeune commerçant plaide pour que les autorités provinciales y attirent l’attention pour une intervention urgente en attendant le début effectif des travaux de construction de cette route.

En effet,la deuxième phase des travaux de construction et d’aménagement de la route nationale numéro 1 (RN1) a été lancée par le ministre d’Etat et ministre des Travaux publics et infrastructures, M. Alexis Gisaro Muvuni, en séjour de travail dans la province du Kasaï-Oriental. Ce, dans l’axe compris entre les villes de Mbuji-Mayi et Mwene-Ditu. Ces travaux qui vont se dérouler pendant douze mois, sont exécutés par la société SISC. SA et financés par le programme sino-congolais à hauteur de 23.322.145 US avec comme vocation de parfaire les objectifs de la première phase. Il faut noter que la première phase a concerné le renforcement sur 16,6km d’une route de 8 mètres de large constituée d’une chaussée à deux bandes de 3 mètres chacune.

Ronsard Luabeya