Kasaï oriental : Monseigneur Bernard Kasanda salue l’évolution des chantiers Kalenda Mudishi et Kansele financés par le FPI et souhaite voir la fin des travaux dans le délai

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Les travaux de construction des infrastructures structurantes (écoles et hôpitaux) financées par le fonds de promotion de l’industrie (FPI) dans le cadre du programme présidentiel de lutte contre la pauvreté et la réduction des inégalités à Mbujimayi évoluent bien, contrairement aux bruits véhiculés par les adeptes du statu quo. C’est la conclusion à laquelle l’évêque du diocèse de Mbujimayi, Monseigneur Emmanuel Bernard Kasanda est arrivé ce vendredi 5 novembre à l’issue de la visite effectuée sur les sites de l’institut Kalenda Mudishi et l’hôpital Saint Jean-Baptiste de Kansele.

Dans sa visite d’inspection, l’évêque diocésain a voulu se rendre personnellement compte de l’évolution des travaux sur les chantiers dont le diocèse est agence locale d’exécution (ALE). En compagnie du vicaire général Mgr Jacques, il a commencé par l’institut Kalenda Mudishi. Sur place, il a reçu les explications du chef de chantier l’ingénieur Lucien Tshimpumpu qui l’a fait parcourir les différents ouvrages en cours de construction et ceux en pleine réhabilitation. La deuxième et dernière étape, c’est l’hôpital général de référence Saint Jean-Baptiste de Kansele. Ici, trois bâtiments(la réanimation, la kinésithérapie et la morgue) sont déjà sortis des terres à 60%. La fondation pour d’autres bâtiments. Un motif de satisfaction pour le père évêque qui veut voir les travaux se terminer dans le délai.

« Je constate que tous les chantiers avec ceux qui y sont, ils ont le cœur à l’ouvrage. On les voit en train de travailler. On les voit actifs. Il n’y a personne qui chôme et ils ont le souci d’aller dans le délai qui leur est donné et avec tout cela, ça me donne une très belle impression. On n’a pas vraiment l’impression de voir les gens qui chôment ou les gens qui commencent pour arrêter en chemin. On a l’impression que, avec tout ce qu’il y a comme pression derrière eux, on travaille pour aller jusqu’au bout et arriver à atteindre l’objectif qui est assigné. Il y a un délai. Nous sommes impatients« , a-t-il déclaré à coulisses.net.

Abordant spécifiquement les travaux liés à l’Institut Kalenda Mudishi, Monseigneur Emmanuel Bernard Kasanda note que la construction se déroule en pleine année académique. Les élèves ont besoin de récupérer le temps perdu et retrouver les installations de leur école. Le souhait le plus ardent du père évêque est de voir les travaux se terminer dans le délai et même avant le délai.

« Ils peuvent travailler et aller même à écourter le temps. C’est ça ma recommandation. Qu’ils travaillent comme ils ont déjà commencé. Qu’ils aient le souci de terminer dans le délai ou même plus tôt, pour satisfaire la population« , a-t-il conclu.

Marc Valentin Kalcind