Kasai oriental : Makutano 8, Félix Tshisekedi réaffirme son soutien au secteur privé
Listen to this articleLa 8ème édition de Makutano aura eu le privilège de renforcer un cadre d’échange d’expériences et de partage d’informations entre l’État et le secteur privé. Le président de la République Félix Tshisekedi a clôturé les assises qui ont, d’abord, commencé par Kinshasa avant de prendre fin à Mbujimayi, chef-lieu du Kasaï oriental.
Dans son discours, Félix Tshisekedi a félicité les organisateurs et les participants à ce forum, qui en dépit de leurs occupations, ont accepté de poursuivre les échanges à Mbujimayi. Cette ville se veut, selon le Chef de l’État, un symbole de sa vision politique tournée vers l’essor des territoires qui sont, dans la plupart des cas, enclavés.
Félix Tshisekedi rappelle que sans les territoires, toute initiative de développement serait vouée à l’échec. Il a souhaité que le forum Makutano se pérennise. Aujourd’hui, il faut dire que cet événement est devenu un rendez-vous national et africain.
« Makutano doit s’inscrire dans la pérennité. La pertinence des sujets évoqués, la qualité des intervenants ainsi que la justesse des analyses ont retenu mon attention et conforté durablement ma conviction que notre développement socioéconomique est et reste incontestablement tributaire de la responsabilité partagée entre l’Etat et le secteur privé», a-t-il déclaré.
Le président de la République a réaffirmé son engagement de soutenir le secteur privé. Il a soulevé la particularité de cette huitième édition.
« La huitième édition aura pour mérite de mettre en lumière le secteur privé un diagnostic des faiblesses et enfin de dégager de nouveaux paradigmes en vue de la résilience», a rappelé Félix Tshisekedi.
Débuté à Kinshasa, le forum Makutano se clôture à Mbujimayi sous le thème : « infiniment 145 territoires». Cet événement a permis au secteur privé d’identifier les opportunités qu’il peut saisir dans la mise en œuvre du projet. Et le gouvernement, à son travers son Premier ministre, a rassuré sur la transparence.
Ronsard Luabeya
