Kasaï oriental : les chefs de travaux et assistants du Synacass appellent à faire grève dans les prochains jours

Kasaï oriental :  les chefs de travaux et assistants du Synacass appellent à faire grève dans les prochains jours
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Les chefs de travaux et assistants, membres du Synacass, réunis samedi 27 novembre en Assemblée extraordinaire, montent au créneau et menacent de boycotter les enseignements dans les prochains jours. Dans un mémorandum, ils promettent de lancer un mouvement de grève pour attirer l’attention du gouvernement sur leur condition. Ils s’insurgent contre leur traitement « injuste, dégradant, ignoble et honteux», dont ils font l’objet. C’était dans la grande salle Moïse Katumbi à l’université Officielle de Mbujimayi où plus d’une cinquantaine de membres s’étaient réunis.

D’après Léon Kanku, président du Synacass Kasaï oriental qui a lu ce document, cela fait plus de 15 ans que les chefs de travaux et assistants n’ont pas connu d’amélioration de salaire. Alors que l’Etat n’a pensé qu’aux professeurs, dont les salaires ont été améliorés.

« Nous constatons que depuis plus de 15 ans, les professeurs ont connu des augmentations salariales minimes, soient-elles, sans jamais que l’État ne pense aux Chefs de Travaux, et CPP qui sont leurs collaborateurs. Ce qui nous pousse à considérer ce fait sans gymnastique comme une méchanceté notoire de la de part des décideurs», a-t-il déclaré.

Léon Kanku indique que le Synacass Kasaï oriental qualifie d’injuste l’écart injuste entre les professeurs et leurs collaborateurs (chefs de travaux et assistants). « L’écart très considérable est injustifié, car un professeur ordinaire touche au delà de 2 millions qu’un chef de travaux environ 530 mille francs. Selon les résolutions, un assistant devrait recevoir la moitié de la prime du professeur et un chef de travaux 75 % de la prime du professeur», fait-il savoir.

Par ailleurs, les membres du Synacass ont invité les chefs de l’Etat à se saisir personnellement du dossier afin de mettre fin à cette injustice inquiétante.

« Nous invitons le gouvernement à prendre en compte nos desiderats de manière très urgente dans la politique de gouvernance. Faute de quoi ils ne seront pas à mesure de maîtriser tout mouvement de grève généralisé et étendu sur l’ensemble du pays», soutient Léon Kanku.

Célé Tshimanga Buanga

Rédaction

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