Kasaï Oriental : Les autorités politico-administratives, religieuses et traditionnelles participent à un atelier sur la lutte contre les conflits

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L’atelier-plaidoyer sur la lutte contre les conflits, les violations des droits humains, les violences sexuelles basées sur le genre et la promotion de la paix au sein de la communauté locale a débuté ce mercredi 07 avril dans la salle Mpokolo wa Moyo. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre provincial de l’intérieur en présence notamment de l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne Oliver Schnakenberg et la representatrice résidente de l’ONU femmes Awa Ndiaye Seck. A cette activité, prennent part les autorités politico-administratives, religieuses et traditionnelles.

Pour Lazard Tshipinda Kasonga, les violations des droits des femmes sont causées par les conflits.
« La problématique des conflits armés et des conflits des pouvoirs coutumiers est à la base des violations des droits notamment de femmes et des personnes vulnérables », a-t-il déclaré dans son mot d’ouverture.

Prenant parole, la ministre provinciale du genre Eugénie Cilanda a, quant à elle, invité les participants à ces travaux à l’assiduité, mais aussi à pérenniser la matière qui sera apprise pendant les trois jours.

De son côté, la représentante résidente de l’ONU femme Awa Ndiaye Seck s’est réjouie du déroulement des travaux financés par l’ONU femmes.
« Je suis contente du déroulement des activités qui s’inscrivent dans le cadre du projet femmes de paix et action humanitaire, en tant que partenaire nous sommes optimistes quant à la suite du processus », fait-elle savoir.

Pour cette première journée, quatre modules ont été exploités. Le premier module animé par Charles Basekayi, activiste des droits de l’homme, a été axé sur les droits humains de la femme, différents instruments et l’état des lieux au sein des communautés locales au Kasaï oriental. Le deuxième par Josianne Muleka, secrétaire permanente au conseil provincial de la femme, a porté sur l’approche genre, violences sexuelles basées sur le genre et la résolution 1325.

Debora Musuamba