Kasaï oriental : Destitution de Jean Maweja, « il n’y a pas des calculs d’intérim. Toute l’équipe tombe » (Jean-Louis Kasonga)

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Au cours du point de presse que le ministre provincial pré le gouverneur de province, et ministre en charge de l’économie et finances Maître Jean-Louis Kasonga a tenu ce vendredi 02 avril. Ce membre du gouvernement a fait savoir qu’il y a des calculs qui se font pour assumer l’intérim après la déchéance de Jean Maweja Muteba.

Pour lui, nul n’est question de parler de l’intérim étant donné que toute l’équipe gouvernementale est réputée démissionnaire.

« Nous avons appris quelque part qu’il y a des calculs qui se font en ce sens que, il y a des personnes qui vont assumer l’intérim. Le texte ne dit nulle part que cet état des choses est possible », a-t-il dit martelant sur le fait que « lorsqu’il y a motion de défiance qui frappe le gouverneur qui est le chef du gouvernement, c’est sensé que, c’est toute l’équipe qui tombe. Donc, il n’y a pas des calculs d’intérim », insiste-t-il, évoquant la constitution et le règlement intérieur de l’assemblée provinciale en ses articles 191, 192 et 193.

Pour l’ancien conseiller politico-administratif et juridique du gouverneur Maweja, « l’autorité provinciale qui est frappée par cette motion de défiance reste en fonction jusqu’à nouvel ordre. Donc, il n’y a pas une possibilité d’intérim. Elle reste en fonction jusqu’à ce qu’on pourra installer des nouvelles autorités », issues des élections.

C’est au chef de l’État le dernier mot

Le ministre provincial pré le gouverneur de province a soutenu que la dernière décision dans cette affaire, revient au chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

« La décision finale, elle est entre les mains du chef de l’État (…)la solution, la clé est entre les mains du chef de l’État. Il attendra lorsque l’autorité provinciale pourra faire sa démission. Mais s’il ne fait pas sa démission, eh bien on attendra. À moins que politiquement, que l’autorité nationale demande à l’autorité provinciale de déposer sa démission », a-t-il expliqué.

Le collaborateur de Jean Maweja a ajouté que le chef de l’État décidera en cas de démission du gouverneur, d’accepter ou de refuser cette démission. Et même s’il l’acceptait, l’équipe gouvernementale en exercice restera en place jusqu’à la remise et reprise avec la nouvelle équipe qui viendra des élections organisées par la CENI.

Marc Valentin Kalcind