Kasaï : la société civile dénonce la majoration des frais des épreuves certificatives dans la sous-division de Kamonia

Dans un contexte éducatif déjà marqué par des défis importants, la société civile de Tshikapa a exprimé son indignation face à des pratiques jugées abusives lors de l’inscription au Test national de sélection et d’orientation scolaire et professionnelle (TENASOSP).
Selon le constat de cette structure, les écoles de la sous-division de Kamonia, n’ont pas respecté les frais fixés par le gouvernement provincial. Dans un arrêté du gouverneur de la province, les frais d’inscription pour ce test sont fixés à 35,000 FC (environ 12,5 USD). Contrairement à l’arrêt du chef de l’exécutif provincial du Kasaï, certaines écoles de la sous-division de Kamonia exigent presque le double. Une situation qui a soulevé des préoccupations parmi les parents et les représentants de la société civile.
Clément Yawudiko, coordonnateur territorial de la société civile Force Vive, a dénoncé énergétiquement ces écarts. Dans ses accusations, il a pointé du doigt le complexe scolaire Yawe Shama à Kamako, qui a demandé jusqu’à 70,000 FC pour les frais d’inscription, en dépit des instructions claires du gouvernement.
« La société civile force vive dénonce de manière énergétique le non respect du taux ou de l’arrêté du gouverneur. Certaines écoles exigent plus. Nous citons notamment complexe scolaire yawe shama à kamako.Ce dernier a demandé 70000fc comme frais de TENASOSP tandis que l’Etat a demandé 35000fc , saisie par les parents de ce coins » a dénoncé Clément Yawudiko
Selon lui, cette majoration ne s’est pas limitée à l’inscription des élèves au TENASOSP, dans ce coin, les élèves sont sommés de payer le triple des frais fixés pour la capture des photos.
« la capture de photos coûte 2000fc , dans d’autres écoles, mais chez lui c’est 7000fc donc les instructions de l’état chez lui n’ont pas de place, et nous demandons aux autorités scolaire sur place d’intervenir sur ce cas avant que le pire n’arrive.Aujourd’hui, nous demandons des sanctions très sévères à l’endroit des récalcitrants. » a-t-il déclaré.
Informé, le sous-proved de l’entité concernée a diligenté une enquête sur place pour s’enquérir de la situation. Luc Lukembo, qui a affirmé la répétition de ces pratiques dans plusieurs écoles chaque année, dit attendre les rapports de ses services en vue de punir les auteurs de ces actes.
Martin Nyamabu