A Kinshasa, une journaliste de la RTNC meurt après avoir été agressée par les Kulunas
Vendredi 22 novembre dernier, la journaliste présentatrice du journal télévisé de la RTNC est tombée dans une embuscade à la sortie du studio, alors qu’elle s’apprêtait à se rendre à son domicile après son journal télévisé intervenu dans la soirée. Des jeunes inciviques, appelés communément kulunas dans la capitale congolaise, l’ont agressée à poignards et l’ont dépouillée de tous ses biens. Les faits se sont produits tard dans la nuit, autour de 23 heures, confirment les sources locales.
Ce dimanche, la mauvaise nouvelle est tombée. La célèbre journaliste Jemimah Diane Mogwo a succombé de suite de ses blessures, alors qu’elle était internée l’hôpital général du cinquantenaire, ont informé les services officiels de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC).
A Kinshasa, ce n’est pas la première fois qu’on déplore des personnes mortes suite aux attaques spontanées des Kulunas. La nuit comme le jour, les rues de la capitale congolaise deviennent très dangereuses pour les habitants. Chaque jour, ils sont à la base des braquages et d’autres actes criminels, faisant aggraver la situation sécuritaire.
Malgré des mesures prises par les autorités Congolaises, le phénomène « Kuluna » continue de faire son bonhomme de chemin. Des quartiers entiers dans la capitale sont assiégés par ces jeunes inciviques. A défaut de la présence de police, ces derniers règnent en maitre dans ces entités. Ce qui expose à la population à l’insécurité.
Condamnation sur les réseaux sociaux
Sur les réseaux sociaux, ce décès n’a laissé personne indifférent. Ses confrères journalistes ont dénoncé la mort de la célèbre présentatrice de la Radiotélévision Nationale Congolaise. Beaucoup dénoncent les conditions sécuritaires dans la ville de Kinshasa et pointent du doigt l’incapacité des autorités Congolaises à éradiquer le phénomène. Ils appellent le ministre de la communication et médias à ouvrir une enquête pour identifier les responsables de cet acte criminel.
Ronsard Luabeya