RDC-Rwanda : La Belgique hausse le ton contre l’ingérence rwandaise

Le Premier ministre belge Alexander De Croo a dénoncé Jeudi 30 janvier, devant la Chambre des représentants l’implication du Rwanda dans l’est de la République démocratique du Congo et exigé la fin du soutien de Kigali au M23.
Dans sa prise de parole, le chef du gouvernement belge a dit avoir eu plusieurs échanges avec Félix Antoine Tshisekedi, président congolais. Dans leurs échanges l’accent était mis sur la situation dramatique qui continue de mettre en péril les congolais de l’est et sur la possibilité d’inciter la communauté internationale face à cette agression. Compatissant avec les familles des victimes de cette guerre, De croo a émit le vœu de voir Kigali couper le lien avec les rebelles du M23.
« Le Rwanda ne doit plus soutenir le M23. L’essentiel est que cesse l’ingérence rwandaise à l’est du Congo », a-t-il déclaré.
Rappellant que ce conflit est le plus meurtrier depuis la Seconde Guerre mondiale, Alexander De Croo a souligné la position constante de la Belgique en faveur du respect du droit international et de la souveraineté des États. « Les ingérences rwandaises sont inacceptables », a-t-il insisté.
Au cours de cette assemblée, l’insécurité dans la partie est de la RDC a touché plus d’un depuité. Ils ont en plus de la dénonciation des actes d’atrocités imposés à la population congolais par le M23 appuyé par le Rwanda plaidé pour des sanctions contre le Rwanda.
François De Smet n’a pas maché les mots. Il a dévoilé le rôle de Kigali dans la situation dont est victime le congo avant de proposer les sanctions à infliger au pays agresseur.
« il y a un agresseur, le Rwanda, et un agressé, la RDC », appelant à des « sanctions économiques et sur les armes ». De son côté, Lydia Mutyebele Ngoi a exigé « une réponse humanitaire et diplomatique urgente » pour mettre fin aux violences.
Enock MUTEBA MAZELA