RDC : Moise Katumbi est-il mis en résidence surveillée ?

RDC : Moise Katumbi est-il mis en résidence surveillée ?
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Les proches de Moise Katumbi ont condamné sur les réseaux sociaux le fait que des barrières des militaires soient établis à quelques encablures de la résidence du président d’Ensemble pour la République. Ils ont affirmé que le candidat président était mis en résidence surveillée. Des allégations qui ont été toute suite rejetées par le gouverneur Jacques Kyabula qui indique qu’il s’agit d’un faux pas.

« Dès que nous avons appris ce faux pas commis par quelques éléments des forces de l’ordre dépêchés, du reste, dans cette partie de la Province du Haut-Katanga en vue de dissuader les velléités de certains compatriotes à vandaliser les biens de leurs adversaires politiques, nous avons immédiatement ordonné la levée de cette barrière, chose qui a été aussitôt faite. Au demeurant, nous condamnons ce malheureux incident, c’est ainsi que les responsabilités des uns et des autres seront établies pour que pareil cas ne se répète plus », a écrit le chef de l’exécutif provincial sur son compte X (ex-Twitter).

C’est la réaction du gouverneur du Haut-Katanga suite aux allégations des proches de Moise Katumbi selon lesquelles le cortège de l’opposant Moïse Katumbi, président du parti politique Ensemble pour la République a été interdit de passer au village Kashobwe situé dans le territoire de Kasenga en province du Haut-Katanga, ce lundi 08 janvier 2024.

Lundi 08 janvier, Hervé Diakese, porte-parole de Ensemble pour la République a condamné cet acte sur X, ex twitter. Il l’a qualifié d’arbitraire et inutile.

Le vendredi 05 janvier dernier, une personne est morte lors des échauffourées survenues entre certains militants de Ensemble pour la République et les éléments de l’ordre au village Kashobwe dans le territoire de Kasenga.

Les manifestants en colère ont fustigé les résultats provisoires de la présidentielle publiés par la CENI en faveur du président sortant Félix Tshisekedi. Une dizaine de maisons des habitants de Kashobwe ont été vandalisés et brûlés. Le gouvernement provincial du Haut-Katanga a envoyé sur place un dispositif sécuritaire important composé des militaires et de la Police.

Ronsard Luabeya

Rédaction

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