Lomami : Me Gaüs Tshiam appelle la population à soutenir les travaux de réhabilitation exécutés par la société CREC 6 à Mwene-Ditu

Lomami : Me Gaüs Tshiam appelle la population à soutenir les travaux de réhabilitation exécutés par la société CREC 6 à Mwene-Ditu
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Le conseiller principal de la société chinoise CREC 6, en charge des travaux de réhabilitation des routes dans la ville de Mwene-Ditu (province de Lomami), Me Gaüs Tshiam, a lancé un appel pressant à la population, en particulier aux responsables des parcelles longeant les axes concernés, pour accompagner sans réserve les travaux en cours.

Dans un entretien téléphonique accordé à Coulisses.net lundi 14 avril, Me Tshiam a insisté sur l’importance de ces travaux pour le développement de la ville de Mwene-Ditu, tout en dénonçant certaines résistances observées sur le terrain. Il a notamment regretté que certains propriétaires de parcelles s’opposent à la construction de caniveaux le long de leurs terrains, au détriment de l’intérêt général.

« Je demande à toute la population d’accompagner ces travaux, parce qu’il s’agit d’un projet d’intérêt public. On ne peut pas privilégier les intérêts individuels au point de sacrifier le bien commun », a-t-il déclaré.

En outre, Me Gaüs Tshiam a exhorté la population à entretenir de bonnes relations avec les ingénieurs chinois de CREC 6, qui travaillent sur le chantier de la route nationale numéro 1 (RN1).

« Les Chinois ne sont pas nos ennemis, mais nos frères. Ils sont à Mwene-Ditu pour notre développement. S’ils se sentent menacés, les travaux risquent de s’arrêter, et ce sont les habitants qui en subiront les conséquences », a-t-il averti.

Réagissant aux rumeurs persistantes sur un prétendu non-paiement des ouvriers, Me Tshiam a tenu à apporter un démenti formel. Selon lui, CREC 6 s’acquitte régulièrement de ses engagements financiers envers ses travailleurs.

« Il n’existe aucun ouvrier non payé. Jamais un seul jour n’est passé sans que les travailleurs soient rémunérés. Ceux qui prétendent le contraire sèment le désordre. Que toute personne ayant des réclamations se présente au bureau pour justifier sa situation », a-t-il ajouté

Malgré l’avancement significatif des travaux, des résistances continuent d’être enregistrées, notamment de la part de certains riverains refusant l’excavation de caniveaux devant leurs propriétés.

Simon Kayemba Mutombo
Correspondant à Mwene-Ditu

Rédaction

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