Kasaï oriental : Rafle des professionnelles de sexe, « je suis indignée de voir les femmes Est-Kasaïennes entrain de faire ce genre de métier »( Gouverneure a.i)

Kasaï oriental : Rafle des professionnelles de sexe, « je suis indignée de voir les femmes Est-Kasaïennes entrain de faire ce genre de métier »( Gouverneure a.i)
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La pratique des professionnelles de sexe de tous âges, devenue répandue sur la ville de Mbujimayi ne laisse pas indifférente la gouvernerneure ad intérim du Kasaï oriental Jeannette Longa Muswamba. Invitée au commissariat provincial de la police nationale congolaise PNC-Kasaï oriental pour lui présenter les résultats de la première rafle, l’autorité provinciale a eu froid au dos de voir en face, des femmes dotées de tous leurs sens, se livrer à cœur joie, à des actes qui fâchent la pudeur.

Sans aller par le dos de la cuillère, l’autorité provinciale a demandé illico que cette première bande d’une vingtaine de femmes soit déférée devant les instances judiciaires puis punie conformément à la loi. Elle a par ailleurs manifesté son indignation de voir les femmes Kasaïennes qui étaient autres des modèles, se livrer à la prostitution et en faire tout un métier.

« La police a fait son travail. Moi-même je suis indignée de voir les femmes Est-Kasaïennes entrain de faire ce genre de métier. Non. Non. On va les mettre à leur place. On va pouvoir les rééduquer », a-t-elle dit à coulisses.net.

Et d’ajouter :

« Je leur ai dit d’arrêter. Parce que nous femmes Kasaïennes, on ne connaissait pas ça avant. Aujourd’hui ce sont les femmes qui vont vers les hommes, forcer ces relations. Ça me dépasse moi-même. C’est comme ça que j’ai dit qu’on les amène d’abord là où on va les amener, on va pouvoir faire le reste après ».

Longa Muswamba qui a apprécié le travail abattu par la police, a dit sa détermination de continuer à faire le plaidoyer auprès des autorités du pays, pour arracher des moyens de locomotion de la PNC enfin de nettoyer la ville de Mbujimayi de tous les sites qui abritent les professionnelles de sexe.

« La police est entrain de faire son travail. Il n’y a pas de moyen. Mais nous cherchons avec Kinshasa pour pouvoir les aider. Et je crois que d’ici peu là, il y a quelque chose qui va arriver pour la police », a-t-elle fait savoir.

La traque des professionnelles de sexe intervient quelques jours seulement, après qu’un jeune homme a témoigné sur un média local, avoir été pris de force par ces femmes sans vergogne en vue de l’assouvir leurs appétits sexuels. Elles avaient réussi à piquer seulement son téléphone portable.

Marc Valentin Kalcind

Rédaction

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