Kasaï oriental : Quand vous considérez que la MIBA devient votre bien privé (…)il faut que ça s’arrête(Albert Mukina)
Listen to this articleL’ancien directeur général de la MIBA Albert Mukina Kanda Kanda s’est montré très tranchant dans sa première sortie médiatique ce jeudi 31 octobre depuis qu’il a été révoqué par le conseil d’administration.
Avec des propos aux allures des coups donnés avec une poignée de fer dans un gant de velours, l’homme s’est tourné vers le président du conseil d’administration Dieudonné Mbaya Tshiakanyi pour lui rappeler que la MIBA n’est pas sa propriété privée. Il n’a pas un seul instant ménagé son collaborateur et collègue d’autrefois.
« Quand vous considérez que la société MIBA devient votre bien privé, c’est-à-dire : je peux chasser mon collègue et si je le chasse eh bien, je dois boucler ses bureaux, l’interdire qu’il mette les pieds ou le prendre, le mettre en prison, c’est de l’arbitraire de mauvais goût. Ce n’est pas ça. Il faut que ça s’arrête », a dit Albert Mukina Kanda Kanda.
Se considérant toujours directeur général en fonction, l’homme de la MIBA qui revient de Sotchi estime que ses détracteurs dont le président du conseil d’administration(son collègue), lui fait la guerre car il a des « buts cachés ».
« Nous sommes dans un Etat des droits(…) ce n’est pas un individu, un collègue à moi, qui lui, dans son fauteuil, on crée des situations des troubles faits. Je m’excuse le terme. On crée des situations des troubles faits, parce qu’on a des buts cachés. Je ne vais pas le déclarer ici. Sinon, ça serait s’abaisser comme tout le monde » a-t-il ajouté.
Albert Mukina promet de commencer le travail dès demain. Mais dans quel bureau si le sien est scellé ? Le bras de fer qui s’installe à présent à la MIBA risque de paralyser toutes les activités. En plus, la tension est visiblement entrain de monter dans l’équipe dirigeante de cette société quand on sait que les agents et travailleurs ont manifesté hier mercredi pour réclamer leur paie. Ils sont 300 seulement, ceux qui ont été payés par la firme Saint-Louis BGM.
Coulisses.net
