Kasaï Oriental : « La SACIM passe de 6.000 à 10.000 carats par jour » (rapport CRONG)
La SOCIETE ANHUI-CONGO D’INVESTISSEMENT MINIER sprl en sigle SACIM est passée de 6.000 carats à 10.000 par jour, indique le rapport du conseil régional des organisations non gouvernementales CRONG/Kasaï oriental. Selon ce document dont la copie est parvenue à coulisses.net, la production moyenne de cette société était évaluée au début à 6.700 carats par jour. Aujourd’hui elle est estimée en moyenne à 10.000 carats.
« Selon l’interviewe accordée aux travailleurs de ladite société, la production était estimée à 6.000 carats au début et actuellement, elle est estimée en moyenne à 6.700 carats par trait et mais pour les deux traits pratiqués, elle est estimée en moyenne de 10.000 carats par jour » lit-on dans ce rapport.
Malgré cette production, les conditions de vie de la population sont à plaindre. Les espaces utilisés jadis pour les travaux champêtres ont été engloutis et certaines concessions privées des pauvres populations ont été expropriées, la misère, l’appauvrissement de la population.
« On constate une grave répercutions d’un impact négatif qui a engendré une misère permanente de la population appauvrit d’avantage. L’unique source de la population était le diamant que cette dernière exploitée artisanalement dont les zones exploitées par les exploitants artisanaux sont expropriées par la SACIM par l’engloutissement et élargissement de sa concession. A ce sujet, nous présentons le cas d’un de victime des exploitants artisanaux Monsieur MUKENDI NKAMBA de la ferme DIKAMBA datant avant SENGAMINES, victime d’une expropriation par SACIM/sprl sans tenir compte de ces documents à sa possession de services compétents (Ministère de Mines). Malgré toutes les démarches amorcées à toutes les instances compétentes, aucune solution ne lui est réservée » explique ce rapport.
Selon la division provinciale de l’environnement et conservation de la nature, la société SACIM qui exploite à TSHIBWE ne se conforme pas aux dispositions réglementaires. Du temps de la société SENGAMINES, un document rédigé par la société précitée elle-même, indique que SACIM convenait de respecter les limites de sa concession obtenue depuis 1983 avec une superficie de 500 m². Aujourd’hui la SACIM a débordé toutes les limites de sont exploitation. Ce qui a détruit tout le tissu écologique de la cité de Boya.
Kalcind