Kasaï Oriental : La population de Tshilenge abandonnée par ses autorités administratives

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La population du territoire de Tshilenge est plus qu’orpheline. Elle est privée de ses autorités administratives. Pour dire clair, elle est abandonnée à son triste sort. Les autorités de cette entité ne vivent pas avec leurs administrés. C’est ce qu’indique la société civile de ce territoire qui en a marre de ces absences prolongées.

« Nous entant que défenseurs de droits de l’homme, tout ce que nous avons comme problème, nous amenons auprès de l’autorité politico administrative qui est l’administrateur de territoire mais à l’heure que je parle, l’administrateur de territoire n’habite pas Tshilenge avec sa population. AT POLAD est à Kinshasa. AT ECOFIN n’est pas à Tshilenge mécontente des conditions de travail telle qu’elle le dit. La population est abandonnée à elle-même», regrette Jean-Claude Ngandu, coordonnateur de la société civile de ce territoire.

L’administrateur du territoire ne vient qu’un ou deux jours par semaine. Une situation qui inquiète la société civile qui dit toute sa désolation.

« Tshilenge comme territoire, aucune autorité ne reste sur place. Actuellement, l’administrateur du territoire ne vient que pour un ou deux jours et il disparait », déclare Jean-Claude Ngandu.

L’absence des autorités administratives du territoire de Tshilenge a été plusieurs fois dénoncée par les associations des droits de l’homme. Certains d’entre eux contactés par coulisses.net ont avoué avoir manqué d’interlocuteurs sur place à Tshilenge lors de leur passage dans ce territoire. Depuis quand l’administration d’un territoire est ambulante ? Pendant ce temps, qu’attend le responsable de la territoriale pour régler cette situation ? Pourquoi accepter une si grande fonction comme celle d’un administrateur et se contenter d’être entre son lieu d’attache et son confort ?

Kalcind Marc Valentin