Kasaï-Oriental : Baisse du prix de maïs sur les marchés de Mbujimayi

Kasaï-Oriental : Baisse du prix de maïs sur les marchés de Mbujimayi
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C’est une baisse surprenante du prix de la mesurette de maïs sur les marchés de Mbujimayi. Il y a peu, une mesurette s’est vendue à 3000 FC. Mais, depuis près d’un mois, on enregistre une véritable baisse du prix d’achat. Selon les vendeurs, les maïs  se négocient à 1500 FC la mesurette. De quoi raviver le sentiment de satisfaction de la population qui a longtemps fait face à des flambées inexpliquées !

Après une ronde effectuée ce jeudi par nos reporters dans deux marchés de la ville notamment, au marché Bakwandianga et au marché Congo, le constat reste satisfaisant. Les prix  de certains articles ont sensiblement baissé. Tandis que d’autres prix restent invariables suite à diverses raisons que des vendeurs expliquent par la hausse du taux d’échange et les faibles trafics ferroviaires.

Au marché Bakwandianga, réputé pour ses activités commerciales intenses, une mesurette de maïs est passée de 3000 FC à 1500 FC, voire 1200 FC. Certains vendeurs justifient cette baisse par le fait qu’il y ait une surabondance d’une qualité de maïs « Tshibishi » sur le marché.

Mua Mbuyi est vendeuse de maïs, il y cinq ans. Elle vend souvent pour les grands commerçants du secteur. Son expérience lui a permis de maitriser la tendance sur le marché : les périodes d’abondance et celles de pure carence.  Assise sur ses étalages de maïs, cette femme, la quarantaine, donne les raisons de cette baisse. « Il y a encombrement du maïs tshibishi dans tous les marchés. Du fait que ce maïs provient tout près de chez nous ici à Ngandajika où l’on paie qu’un seul paillage », fait-elle savoir.

Même cas au marché Congo. A la différence, plusieurs marchands vont se ressourcer en maïs au marché Bakwandianga. Les vendeurs ont reconnu cette baisse. Car, tous les prix des articles sont influencés par les tendances observées au marché Bakwandianga.

Pourtant, parmi les produits dont les prix sont en forte hausse, il y a le sucre. Un verre qui s’est vendu jusqu’à 400 FC est passé à 800 FC, le prix, voire 900 FC.

« Il y a la carance parce que les marchés ne sont pas ravitaillés en sucre, lorsque nos marchands se retrouvent avec le peu dans le stock, ils vendent cela à un prix élevé mais aussi cela marche de pair avec la hausse du taux de change », explique un vendeur qui tient un petit magazin.

Patrick Kabuya/Merveille Ngoya

Rédaction

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