RDC- Procès 100 jours : Quand Kamerhe balbutie sur sa qualité dans l’exécution des travaux

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C’est en tenue de prisonnier, avec sa barbe grise que le directeur de cabinet du président de la République Démocratique du Congo Vital Kamhere a comparu ce lundi 11 mai devant le tribunal de grande instance Kinshasa/ Matete.

Très autoritaire dans sa prise de parole, brandissant sa qualité Directeur de cabinet du président de la République, mais aussi très serein, le patron de l’UNC a pourtant eu du mal à répondre à la simple question sur sa qualité dans l’exécution des travaux du programme d’urgence de 100 jours. Il a brillé, contrairement à sa nature (d’un personnage éloquent), par un balbutiement.

Il a tantôt dit avoir travaillé dans ce programme comme directeur de cabinet du président Tshisekedi, tantôt comme superviseur, tantôt comme faisant partie de la coordination. Une ambiguïté qui a poussé le procureur général de la République de reposer la question à Vital Kamhere.

Après avoir refusé de répondre, le collaborateur de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo dans la coalition CACH, a haussé le ton pour dire qu’il n’était pas le seul à la supervision du programme des 100 jours. Ils étaient 9 superviseurs et Nicolas Kazadi, ambassadeur intinerant du président de la République en assurait la coordination.

« Je n’en étais pas le seul superviseur. Il y avait toute une équipe de supervision. 9 au total. Le document est là. Lisez-le.Il y avait Monsieur Vital Kamerhe, le directeur de cabinet, il y avait Eberande Kolongele, le directeur de cabinet adjoint, le gouverneur de la Banque Centrale du Congo, (BCC), l’ancien ministre des Finances, Henri Yav Mulang, il y avait le Ministre du Budget et un représentant de la primature. En plus, il y avait la coordination assurée par M. Nicolas Kazadi, ambassadeur itinérant du chef de l’État », a déclaré Vital Kamerhe sur un ton fort.

Marc Valentin Kalcind