RDC: Peter Kazadi condamne le comportement des «jeunes des Forces du progrès de l’UDPS» à Kinshasa

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A l’UDPS, il existe une structure appelée « Forces du progrès». Elle est composée des dizaines de jeunes qui se revendiquent membres du parti présidentiel. Ces derniers, ils se illustrés par des attaques contre les individus que les organisations de la société civile n’ont pas hésité à dénoncer.

Ayant eu écho de l’activisme de ce mouvement, le ministre de l’intérieur n’est pas allé par le dos de la cuillère pour dénoncer ouvertement les méfaits et nier l’existence de la structure.

S’exprimant mercredi sur les violences dont les forces du progrès sont responsables à Kinshasa, Peter Kazadi a déclaré qu’il ne connaissait pas une telle brigade au sein du parti présidentiel. Avec plus d’une vingtaine d’années au sein de l’UDPS, il précise qu’il est en train de découvrir que ce n’est pas les mêmes Forces du progrès.

« J’ai grandi au sein de l’UDPS? Je connais la mentalité des membres de l’UDPS. Le phénomène « Forces du progrès » aujourd’hui n’est pas le même qu’Etienne Tshisekedi avait créé. Tout le monde aujourd’hui se constitue en membre de Force du progrès, tous les shégués, tous les gens qui étaient membres du PPPRD qui étaient sur le boulevard du 30 juin, sont devenus membres des Forces de progrès. Et ils sont manipulés par les opposants”, a-t-il indiqué.

Il s’est dit étonné de constater que ce sont des jeunes qui agissent en utilisant les armes blanches pour agresser la population.

« Il s’agit d’un groupe de brigands qui opère au moyen d’armes blanches, souvent les manchettes, bâtons ou encore couteaux. Ces brigands arborent une tenue kakie avec la mention “Forces du progrès de l’UDPS, Brigade spéciale», a-t-il fait savoir.

Parmi les organisations de la société civile qui ont dénoncé le comportement de ces jeunes dans la capitale, il y a la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO). «La CENCO est écœurée de constater que beaucoup de manifestants ont marché avec les armes blanches (machettes, bâtons, pierres…) au vu et au su de la Police sans être interpellés. Pire encore, certains éléments de la Police nationale étaient porteurs des mêmes outils de violence qu’ils échangeaient visiblement avec des individus en tenue civile, dont certains portaient le dorsal B.S.U ou Brigade Spéciale de l’UDPS, Force du progrès. Avec une telle complicité affichée publiquement, on se demande si cette Brigade Spéciale n’est pas une milice officiellement entretenue», lit-on dans le communiqué de cette organisation épiscopale.

Ronsard Luabeya