RDC : Mathias GILLMANN porte-parole de la Monusco doit quitter le sol congolais, exige Christophe Lutundula

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Le Vice-premier ministre, Ministre des Affaires Étrangères Christophe Lutundula Apala Pen’Apala a, au nom du gouvernement congolais mis un terme à la présence en RDC du porte-parole intérimaire de la Monusco Mathias GILLMANN. Il est reproché à ce dernier d’avoir brillé par des déclarations « indélicates et inopportunes« , « des propos qui n’ont eu pour mérite que d’exacerber des tensions entre la population civile et la MONUSCO particulièrement au Nord-Kivu« .

Dans sa note verbale adressée à la mission onusienne depuis le 22 juillet, Mathias GILLMANN est clairement considéré comme persona non grata. Ainsi, sa présence en RDC « n’est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité si indispensable entre les institutions congolaises et la MONUSCO en vue, non seulement du meilleur accomplissement du mandat confié à cette dernière par le Conseil de sécurité des Nations unies, mais aussi de faire aboutir le plan de transition aux fins de son retrait définitif de la République Démocratique du Congo, d’ici à l’horizon 2024 comme convenu ».

Le climat de méfiance s’est installé depuis plusieurs jours entre la Monusco et la population dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. Le bilan jusqu’ici enregistré dans les manifestations anti-Monusco fait état de plus de 15 morts et plusieurs blessés. La population du Grand Kivu ne jure que par le départ de cette mission onusienne qui n’a pas su apporter la paix et la stabilité dans la région, comme indique son mandat.

Christelle K.