#Libertédepresse: « Nous devons sécuriser la profession des intrusions des moutons noirs », Arsène Mpunga

#Libertédepresse: « Nous devons sécuriser la profession des intrusions des moutons noirs », Arsène Mpunga
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Au delà du fait que la journée dédiée à la liberté de la presse soit une occasion de rappeler aux gouvernements la nécessité de respecter leur engagement en faveur de la liberté de la presse. Mais les journalistes eux-mêmes ne devraient pas être indifférents. Ils sont aussi amenés à réfléchir sur leur profession.

Se confiant à Coulisses.net, Arsène Mpunga, journaliste à la Radio Télévision Océan Pacifique, insiste, de son côté, sur la sécurisation de la profession victime d’autres acteurs, qui sont à la base des délits.

« J’invite les confrères journalistes, à militer pour la mise en place d’un ordre des journalistes. Si nous voulons que cette profession retrouve ses lettres de noblesse, nous devons la sécuriser des intrusions des moutons noirs, des mécaniciens, des agronomes, des aviateurs qui s’improvisent journalistes, qui commentent assez régulièrement des delits, qui ternissent l’image de cette nouvelle profession. », déclare-t-il.

 » Si nous nous investissons tous à ce que nous puissions obtenir cet ordre securisant la profession, nous allons jouir des fruits de ce 4eme pouvoir », préconise Arsène Mpunga.

Quant à l’exercice de la liberté de la presse au Kasaï oriental, ce professionnel des médias fait un constat mitigé. Il soutient que des cas d’intimidation des journalistes et agressions contre les journalistes ont été enregistrés.

« Mon constat est mitigé, c’est un verre mi-vide mi-plein étant donné qu’avec l’avènement du président Tshisekedi. On pensait que les choses allaient s’améliorer assez rapidement, surtout en ce qui concerne l’exercice de la liberté publique particulièrement la liberté de presse. Par rapport à certaines promesses, on se rend compte que le Kasaï Oriental est un peu à la traîne parce que dans l’espace de deux ans ou deux ans et demi, on a enregistré plusieurs cas d’intimidation des journalistes, agressions physiques, arrestations… », fait-il savoir.

Pour Arsène Mpunga, les autorités politiques « qui se sont offusquées, qui ont refusé de collaborer avec les journalistes » de ne pas se priver de cette chance de faire porter leur voix à travers ces professionnels.

Patrick Kabuya

Rédaction

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