Kasaï oriental : Lazare Tshipinda entend résoudre la crise à la MESP avant le lancement des soins des enseignants

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Une délégation du conseil d’administration de la mutuelle de santé des enseignants de l’enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) en sigle MESP, est arrivée à Mbujimayi pour lancer les soins attendus par les professionnels de la craie. Du coup, elle s’est heurtée ce mardi 23 novembre contre la colère des agents et cadres de la coordination provinciale de cette structure qui réclament la remise dans les droits de leurs collègues élagués de la liste du personnel sans raison valable. L’équipe venue de Kinshasa a été reçue le même jour par le ministre provincial en charge de l’éducation Lazare Tshipinda Kasonga dans son cabinet de travail.

Après avoir exposé l’objet de sa mission au ministre de tutelle, ce dernier a envisagé d’abord la résolution du malaise qui détériore le climat de travail au sein de la coordination provinciale.

« On devait les(soins) lancer demain(mercredi), mais comme il y a déjà ce débat que nous avons avec eux, cela ne permet pas qu’on lance demain…On va le faire peut-être après demain, mais qu’on balaye tout ce qu’il y a comme écueils sur cette voie. Qu’on mette ensemble, et la délégation et la coordination qui est ici. C’est ça le travail qu’on est entrain de faire », a confié Lazare Tshipinda.

Optimiste quant à la suite de dossier, le ministre provincial de l’éducation rassure:

« Nous sommes en voie de trouver une solution et cela peut prendre des heures voire même des jours, pas beaucoup. Mais je pense que, avec les premières discussions que nous avons eues avec la délégation qui est venue de Kinshasa nous allons trouver une solution ».

Pour en avoir le coeur net, le professeur Tshipinda Kasonga a mis ensemble la délégation du conseil d’administration venue de Kinshasa et la coordination provinciale. A l’issue des échanges, il signale qu’il a « senti qu’il y a des malentendus ». Il a aussi relevé le fait que « déjà les prémices pour l’installation de cette institution au niveau de la province étaient déjà faussées » et cela devait indubitablement avoir l’impact sur le résultat. La goûte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est la mise de côté 7 personnes. Une situation qui doit être régularisée, souhaite le ministre.

« On doit régulariser un certain nombre de choses notamment l’engagement du personnel qui est là, parce qu’il ne détient des contrats bien formalisés. Mais ils détiennent au moins des documents qu’on appelle ici, « les lettres de promesse ». Vous comprenez donc que, ce genre de document détenu au niveau du travail doit être absolument régularisé. Il y a également le fait que, ce personnel qui avait été engagé dans les conditions que nous connaissons, a déjà travaillé pendant je pense bientôt deux mois, mais n’a pas été payé. C’est une question que j’ai évoqué. Nous sommes déjà entrain d’analyser pour trouver des solutions », a rassuré Lazare Tshipinda Kasonga.

Notons que le lancement des soins de santé des enseignants se fera sur trois sites retenus. Il s’agit de Kabeya Kamwanga, Katanda et Mbujimayi. Il sera procédé à l’identification des centres qui doivent administrer ces soins.

Marc Valentin Kalcind