Kasai oriental : la SACIM reprend bientôt ses activités minières

Kasai oriental : la SACIM reprend bientôt ses activités minières
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La Société anhui Congo d’investissement minier va reprendre ses activités minières comme d’habitude, a annoncé, lundi 15 mai, le Coordonnateur de cette société au Gouverneur de province Patrick Matthias Kabeya. Ce, après une dizaine de jours de suspension de toutes les activités minières suite à la pénurie de carburant et à l’absence des intrants industriels.

C’est avec sourire aux lèvres que Alex Tshidibi Mbayabu est venu annoncer la nouvelle à l’autorité provinciale. Le Coordonnateur de la SACIM précise que quelques engins et quelques tonnes de carburant sont déjà chargés en direction de Mbujimayi avant d’arriver à Tshibwe.

«Nous sommes venus à l’invitation de l’autorité provinciale pour l’éclairer par rapport à la reprise des activités de la SACIM. Et donc je confirme qu’aussitôt que le carburant qui est en cours de route arrive à la mine, les activités reprennent comme par le passé», a-t-il déclaré.

Il ajoute qu’à côté de l’arrivée des intrants industriels, il y a aussi l’arrivée du nouveau matériel. « Il y a à Muene-Ditu deux excavatrices neuves que nous avons achetées et qui sont en cours de chargement pour renforcer la capacité de production», a-t-il fait savoir.

Mardi 02 mai, la Société Anhui Congo d’investissement minier (SACIM) a fait part des difficultés de trésorerie qu’elle a connues ces derniers temps. Dans un message adressé aux agents et cadres de cette société, la Direction générale a indiqué que la paie du mois d’avril prévue pour le 05 mai connaitra un léger retard.

Le message cosigné par les Directeurs gérants Lubanda Luesu et Cao Shang Hua a fait craindre le risque d’une possible faillite de cette société minière qui emploie plus de 1000 agents. Mais on n’est pas encore là. La SACIM fait certes face à des difficultés financières. L’hypothèse de faillite n’a pas été évoquée. Le fait qu’elle accuse le retard dans le paiement ne veut pas dire qu’elle est au bord de l’implosion.

Depuis mardi 09 mai, la société, dont le capital social est estimé à 8 400 000 $US et composé de 1000 actions réparties à parts égales entre l’Etat congolais et le partenaire chinois AFECC, a imposé un service minimum à ses agents et cadres à cause de son incapacité à faire tourner ses machines par manque de carburants et d’intrants de traitement. Elle a donc décidé de suspendre ses activités.

Ronsard Luabeya

Rédaction

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