Assemblée nationale : ouverture de la session de mars 2023, Christophe Mboso appelle à une mobilisation commune contre l’agresseur

Assemblée nationale : ouverture de la session de mars 2023, Christophe Mboso appelle à une mobilisation commune contre l’agresseur
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La session parlementaire de mars 2023 s’est ouverte ce mercredi 15 mars à l’Assemblée nationale. Au cours de cette plénière à un seul point à l’ordre du jour, le Président de la chambre basse du parlement Christophe Mboso N’kodia Pwanga a mis l’accent sur la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie Est du pays, avec l’agression rwandaise.

À en croire le speaker du parlement, la force régionale de la communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) a montré ses limites face à la coalition RDF-M23 au Nord-Kivu. Cette force en tourisme au pays, « tarde à exercer le mandat offensif en appui aux FARDC, mandat pour lequel elle a été déployée sur le terrain…Leur présence sur notre territoire risque de devenir inutilement onéreuse, et son impact devra faire l’objet d’une évaluation froide afin que des conséquences en soient tirées et des mesures correctives idoines qui s’imposent soient prises », a-t-il laissé entendre.

C’est à ce sujet que Christophe Mboso N’kodia Pwanga a appelé à une mobilisation commune derrière le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, mettant de côté les divergences d’opinions et de tribus afin de bouter l’ennemi dehors. 

« Mobilisons-nous comme un seul homme derrière le commandant suprême et nos forces combattantes pour défendre la patrie parce que nous n’avons en commun qu’un seul patrimoine national, la République démocratique du Congo, que nous leguerons aux générations futures…L’heure n’est plus à entretenir des divisions entre nous, l’heure n’est plus à la distraction, quelles que soient nos divergences politiques, idéologiques, philosophiques, culturelles, spirituelles et morales », a-t-il lancé.

Christophe Mboso a appelé les congolais à resserrer les rangs, à éveiller les consciences en léthargie et rester soudés derrière le président Félix Tshisekedi. Pour lui, « c’est à ce prix-là, qu’ensemble nous viendrons à bout de l’agresseur occupant du territoire national…Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir, pour la victoire finale de notre pays, la République démocratique du Congo, une seule nation, un seul territoire, une seule patrie, une seule loi », a-t-il déclaré avant d’ajouter :

« Ainsi, soyons-en sûrs, notre pays sera rassemblé au tour de son chef, dans le dernier effort qui nous attend : un seul combat, pour une seule patrie, la République démocratique du Congo ».

Marc Valentin Kalcind

Rédaction

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